Filip Markovic enfin buteur pour le RMP : "J’ai besoin que le coach me secoue à l’entraînement "

"Je suis content d’avoir marqué mais triste d’avoir perdu", soulignait l'ailier droit serbe, qui s'exprimait dans sa langue natale en mixed zone, alors que le ploglotte croate Marin Jakolis assurait la traduction.

"Généralement, quand j’arrive dans un nouveau club, il me faut cinq ou six rencontres avant de trouver le chemin des filets. Mais au RMP, j’ai dû me montrer patient. Je découvrais un nouveau championnat et il fallait aussi que je m’adapte à un nouveau système."

Dans les travées du Canonnier, il y avait un spectateur particulier attentif à la prestation de Filip Markovic.

"Mon père est présent en Belgique en ce moment, il a assisté à la rencontre. Je suis très content d’avoir marqué devant lui. Dès lundi, il s’envolera vers Istanbul afin de voir mon frère Lazar, à Fenerbahçe", souriait notre interlocuteur, qui s'est jeté dans le kop local en fêtant son premier but en Jupiler Pro League.

Un but qui a permis au Royal Mouscron-Péruwelz d'égaliser à nouveau, à la 63e minute (2-2).

"Je connais très bien Marko Scepovic, nous avons joué ensemble au Partizan Belgrade et ensuite au Real Majorque. Malgré sa taille, il est très fort techniquement et nous nous entendons parfaitement sur la pelouse", poursuit un Filip Markovic particulièrement en forme depuis quelques semaines.

Actuellement, je me sens à 60/70 % de mes possibilités"

"L’entraîneur me secoue régulièrement à l’entraînement", avoue le médian offensif, qui a pris le temps de s'exprimer devant les journalistes. "Mais j’en ai particulièrement besoin. Je sais que je peux encore faire mieux, je pourrais marquer davantage. Actuellement, je me sens à 60/70 % de mes possibilités."

Sur un plan collectif, les Mouscronnois sont toujours à la peine à domicile, avec désormais un bilan de 7/27.

"Nous évoluons mieux à l’extérieur car les terrains sont meilleurs que celui du Canonnier. Mais ce samedi soir, c’est surtout le manque de concentration qui nous fut préjudiciable", concluait Filip Markovic.