Des Diables cinq étoiles écrivent l'histoire : à nous les demi-finales!!!

Un match pour entrer dans l'histoire du football belge. Un match pour effacer des tablettes à la fois la frustration de 2002 et la génération de 1986, toujours présentée comme la plus grande de l'histoire du footall belge. Voilà ce qui attend les Diables aujourd'hui à Kazan contre le grand favori du tournoi : le Brésil. 

Monsieur Martinez

Le match contre le Japon doit être oublié, mais pas trop : les deux héros des huitièmes, Marouane Fellaini et Nacer Chadli, sont titularisés avec pour mission de muscler le jeu des Diables, qui vont devoir prendre leur adversaire  en contre, leur exercice favori. Un coup de génie : Marouane est splendide à la récupération et Chadli nettement meilleur dans ce style de scénario que Yannick Carrasco. 

On tremble pourtant un peu en début de match : Thiago Silva touche le poteau, Kompany semble fébrile. Mais un coup du sort va s'avérer le tournant de la rencontre : Fernandinho, qui ne doit sa présence sur le terrain qu'à l'absence de Casemiro, va tromper son propre gardien sur corner. C'est 0-1 : le géant doute. 

Il doute d'autant plus que la Belgique sera dès lors libérée, disputant le match parfait : celui que le Mexique a disputé sans jamais inscrire de but, finissant par craquer. Fellaini, à la récupération, est aussi premier relanceur ; il sert un Lukaku jamais aussi fort que ce soir dans ses déplacements, qui déboule comme un tank et sert De Bruyne. Missile, 0-2: on croit rêver. Le Brésil aura beau confisquer le ballon, il n'en fera rien, à l'image d'un Willian ridiculisé par Vertonghen et qui sortira à la pause. 

En seconde période, le Brésil continue à mettre la pression et le match devient beaucoup plus compliqué par des Belges que la moindre erreur peut punir cash. Courtois tient bon, mais les relances sont difficiles, malgré la précision de De Bruyne à la distribution. Une passe géniale de Coutinho trouve finalement Renato Augusto (76') et on se dit qu'on va souffrir. 

Le rêve et les larmes 

Ce sera effectivement le cas : l'organisation se délite, on croit voir Neymar, globalement invisible, puis Coutinho égaliser mais tous deux se trouent. On sous-estime parfois la pression que les Brésiliens ont sur les épaules et elle s'est sentie ce soir devant un stade rempli de supporters acquis à leur cause. Sous les sifflets et au terme d'arrêts de jeu interminables, le Brésil est mis tactiquement K.O : la Belgique est en demi-finale de Coupe du Monde. Et le rêve continue...