Des sanctions plus fermes pour calmer les critiques sur l'arbitrage : "La seule solution réside là..."

Photo: © photonews
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Ces dernières semaines, plusieurs entraîneurs et figures influentes du football belge ont dû s'expliquer devant le Parquet fédéral pour leurs déclarations contre l'arbitrage.
Chris Coleman (OH Louvain), Felice Mazzu (Saint-Trond) et Bart Verhaeghe (Club de Bruges) ne sont que quelques-uns des hommes qui ont récemment exprimé de vives critiques à l’encontre de l’arbitrage.
Ces derniers ont donc été convoqués par le Parquet fédéral pour justifier leurs propos, souvent virulents, envers les arbitres. Kris Verbert, fondateur de la Liefhebbers Zaalvoetbal Cup et expert en fair-play se montre très clair sur le sujet.
Des arbitres, vraiment nécessaires ?
"Au plus haut niveau, les enjeux sont si importants que chaque équipe souhaite voir chaque phase de jeu interprétée en sa faveur. Pour mener à bien un match entre deux parties aussi peu fiables, les arbitres sont donc indispensables" explique Verbert.
"C’est dommage que ceux qui sont eux-mêmes à l’origine du besoin d’arbitres manquent ensuite de décence pour accepter les erreurs occasionnelles ou les interprétations de jeu qui peuvent diverger" ajoute-t-il.
La pression sur l’avenir
"Parfois, les critiques visent aussi à exercer une pression pour influencer les décisions. Inconsciemment, certains commentaires peuvent en effet peser dans l’esprit d’un arbitre lorsqu’il doit la semaine suivante trancher en une fraction de seconde sur une phase de jeu sujette à interprétation."
"Jouer bien au football n’est donc plus depuis longtemps le seul moyen d’atteindre des objectifs sportifs. Tous les moyens susceptibles de rapporter des points sont désormais utilisés."
Une solution radicale ?
"Peut-être que la seule solution réside là : retirer un point à ceux qui se rendent coupables à plusieurs reprises de critiques publiques envers les arbitres. Le système actuel de petites amendes et de suspensions montre clairement ses limites en tant que moyen de dissuasion" conclut Verbert.
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