Pas de quoi favoriser la reprise du Standard : les casseroles des gestionnaires continuent, l'affaire liée au président de Chelsea

Pas de quoi favoriser la reprise du Standard : les casseroles des gestionnaires continuent, l'affaire liée au président de Chelsea
Photo: © photonews
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Voici quelques mois que 777 Partners a périclité. A-CAP, qui a repris le relais en attendant la reprise du Standard, ne va pas beaucoup mieux.

Le Standard attend toujours de sortir du brouillard concernant la future reprise du club. Pour l'heure, la société A-CAP gère le club au jour le jour en lui fournissant de quoi survivre, dans le but de stopper l'hémorragie et surtout de récupérer une partie de sa mise.

777 SDL, le holding créé par 777 Partners a finalement publié les comptes le 1er octobre (l'obligation légale était de les fournir début avril). De quoi inciter les candidats repreneurs investir ? C'est plutôt l'inverse : le média Josimar relaye que le groupe s'est endetté à hauteur de 161 millions d'euros au 31 décembre 2023 et et que ses pertes nettes entre le 31 mars 2022 et le 31 décembre 2023 atteignent les 52,7 millions d'euros.

Le cercle vicieux continue

La situation d'A-CAP n'est guère plus reluisante : Josimar affirme que la société a contracté en mai un prêt de 40 millions d'euros pour reprendre à 777 Partners ses actifs footballistiques. Pour cela, A-CAP s'est tourné vers "Distressed Shop", une société spécialisée dans le commerce d'actifs en difficulté appartenant à Todd Boehly, le copropriétaire de Chelsea. Et cela à un prix : le prêt est assorti d'un taux d'intérêt gonflé à 46%.

Pour l'heure, aucun investisseur potentiel ne serait formellement prêt à investir le montant variant entre 15 et 18 millions fixé comme pris de reprise et qualifié comme "très optimistes" par des sources interrogées par Josimar.

C'est qu'en plus de tout ça, un autre paramètre plonge le dossier dans l'incertitude : l'issue du procès Leadenhall. C'est la chute du prêteur britannique qui a précipité celle de 777 Partners. Les répercussions pour le fonds d'investissement américain mais aussi pour A-CAP et les clubs de la galaxie 777 pourraient donc être retentissantes. Plus que jamais, la méfiance est de mise vis-à-vis de clubs avec autant de cadavres potentiels dans le placard.

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