Un Anderlecht déçu mais pas décevant ? Voici nos cotes de la saison pour le RSCA

Un Anderlecht déçu mais pas décevant ? Voici nos cotes de la saison pour le RSCA
Photo: © photonews

Suis Walfoot dès à présent sur Instagram!

La saison du RSC Anderlecht s'est terminée sans titre, mais avec une troisième place inespérée il y a un an. Difficile d'échapper à un peu de déception côté Mauve & Blanc, mais au moment de distribuer les bulletins de notes, la moyenne reste bonne.

Kasper Schmeichel (8,5) 

Le vétéran danois est le joueur qui a le plus réussi à faire basculer l'opinion publique en sa faveur. On ne peut pas nier que ses débuts ont été hésitants, voire même médiocres. Mais le niveau atteint en fin de phase classique et durant les Playoffs par Kasper Schmeichel en a tout simplement fait l'un des, si pas le gardien de la saison. 

Schmeichel Kasper - Dupe Maxime
© photonews

Maxime Dupé (6,5)

Le Français n'a rien à se reprocher : il a sorti quelques bons matchs, convainquait les supporters et le public. Son jeu au pied n'était pas des plus brillant, et c'est ce qui lui coûtera au final sa place. Avec du recul, la décision de Riemer et Fredberg était la bonne, car Anderlecht n'aurait probablement pas fini 3e avec Dupé.

Colin Coosemans (6) 

Un troisième gardien devenu second gardien et dont on attendait peu. Pas rassurant en Coupe, il a offert un très bon match contre Genk en Playoffs, ce qui lui a valu beaucoup d'émotions. Coosemans a fait le job. 

Ludwig Augustinsson (7,5)

La définition même du professionnalisme. Le poste d'arrière gauche à Anderlecht a longtemps été occupé par un joueur peu flamboyant mais régulier, à savoir Oli Deschacht ; dans un autre style, c'est ce qui a offert à Augustinsson l'avantage sur Moussa N'diaye. Peut-être le Mauve le plus régulier de la saison. 

Augustinsson El Khannouss
© photonews

Moussa N'diaye (5)

Le Sénégalais garde la cote et n'a que 21 ans, mais cette saison n'a pas été la sienne. Victime d'une pubalgie récurrente, il a aussi vu Augustinsson le devancer dans la hiérarchie par sa discipline et sa régularité, qui manquent à N'diaye. L'avenir lui appartient cependant car le talent est là. 

Jan Vertonghen (8,5) 

Une saison de patron pour le capitaine anderlechtois, qui a encore étalé sa classe malgré ses 37 ans. Malheureusement, le physique n'a pas suivi en fin de saison, mais cela n'entache en rien son bilan : 36 matchs, 3 buts et même 2 assists, une grinta et une hargne nécessaires quand les choses se compliquaient. L'un des défenseurs de la saison en Pro League. 

Zeno Debast (7,5) 

L'élève n'a pas encore dépassé le maître, mais il a beaucoup appris. Zeno Debast a progressé, gommé certains défauts et étalé sa classe par moments. Brassard au bras, il est également devenu un leader. Il reste ces erreurs récurrentes, ces moments d'absence, ce sens de l'anticipation qui fait défaut et cette absence totale d'apport sur phases arrêtées, qu'il va devoir corriger au (sub)top européen.

Debast Zeno
© photonews

Federico Gattoni (5) 

L'Argentin a été propulsé titulaire suite à la blessure de Jan Vertonghen en fin de saison et jusqu'à ce dernier match au Bosuil, il semblait une bonne pioche : grinta, puissance, leadership en faisaient un défenseur central solide. Mais sa grossière erreur qui envoie l'Antwerp vers la victoire le fait terminer sur une très mauvaise note. 

Killian Sardella (8) 

On mesure l'importance d'un joueur au vide qu'il laisse en cas d'absence. Brian Riemer n'avait pas vraiment de solution quand Sardella était blessé, et ses 5 matchs d'absence en janvier-février (9/15) ont peut-être coûté quelques points. Bien plus discipliné défensivement qu'à l'époque, le back droit a également ajouté 6 assists à sa saison, corrigeant l'un de ses gros défauts. Surrégime ? Peut-être un peu, mais Sardella a passé un sacré palier. 

Louis Patris (5,5) 

Une première parfois délicate au plus haut niveau pour Louis Patris, qui a tout de même montré par moments qu'il avait les qualités pour faire son trou. La défense à 4 et le système Riemer lui conviennent-ils ? L'ancien d'OHL a parfois paru perdu sur le terrain. Vu son prix d'achat, il aura cependant encore sa chance. 

Patris Louis -  - Vazquez Luis
© photonews

Mats Rits (6) 

Correct, ni plus, ni moins. À la fois indispensable à l'équilibre par moments, au vu des lacunes tactiques et physiques d'autres milieux de terrain du RSCA, il n'a jamais amené ces infiltrations et cette hargne qui le caractérisaient à Bruges. Un gros manque de personnalité dans le jeu pour un joueur dont on attendait tant. 

Mario Stroeykens (8) 

Brian Riemer a tâtonné, mais a fini par trouver le rôle qui convenait le mieux à "Super Mario" : un milieu box-to-box, qui vient mettre de l'impact dans l'entrejeu, et pas seulement un ailier ou un n°10. La saison de l'explosion, même s'il peut encore passer au travers des rencontres à enjeu et qu'on peut difficilement déceler son plafond, qui peut être aussi haut que bas. 

Théo Leoni (8) 

Le nouveau chouchou du Lotto Park, auteur d'une saison de patron. Ses absences du 11 ont rarement été compréhensibles, ses moments de génie parmi les meilleurs du Sporting cette saison. Futur capitaine des Mauves, à n'en pas douter, car il en a aussi la personnalité. 

theo leoni

Thomas Delaney (7) 

La saison de Thomas Delaney aura été l'histoire d'une frustration. Quand le Danois était présent et à 100%, il se rendait indispensable, avec son style de jeu si dynamique et son "vice" qui a tant manqué durant ses trop nombreuses absences. Blessures, et même cette suspension finale contre Bruges qui a fait très mal : Delaney n'a pas été assez souvent disponible pour Riemer qui comptait tant sur lui. 

Alexis Flips (2) 

Si nous ne coterons pas tous les joueurs (difficile de noter Amadou Diawara ou Kristian Arnstad pour leur saison), les 12 rencontres d'Alexis Flips nous forcent de le juger, et le verdict ne peut être que (très) sévère. Le Français a des qualités, mais ne les a littéralement jamais montrées, sacrifié par son coach à un poste qui ne lui convenait pas. On saura la saison prochaine si c'était une erreur de casting complète.

Yari Verschaeren (4) 

Si sa saison s'était poursuivie au niveau de son mois de décembre (3 assists), il aurait bien sûr obtenu une meilleure cote. Mais sa fin de saison a été beaucoup plus difficile, jusqu'à des Playoffs qu'un but contre Genk en forme d'arbre cachant la forêt n'a pas pu sauver. "The Kid" paraît cramé, et il faudra le gérer bien plus intelligemment pour espérer le revoir à son meilleur niveau. 

anderlecht union verschaeren amoura
© photonews

Thorgan Hazard (7,5)

Si l'importance d'un joueur se juge à l'aune du vide qu'il laisse, comme nous l'écrivions pour Sardella, alors Thorgan Hazard était d'une importance absolument cruciale, car sa blessure a mis un coup d'arrêt aux Playoffs d'Anderlecht. S'il a eu besoin d'un peu de temps pour trouver ses marques, Hazard avait fini par retrouver un niveau très enviable ; avec lui dans la dernière ligne droite, les Mauves allaient peut-être au bout. 

Francis Amuzu (6) 

La pubalgie qui a tenu Amuzu éloigné des terrains pour un long bout de temps empêche d'être trop sévère avec lui, mais l'ailier a dans l'ensemble montré les mêmes qualités et défauts que d'habitude : il est un très bon joker, mais un mauvais titulaire. "Ciske" a un plafond de verre qu'il ne parvient pas à percer.

Nilson Angulo (5) 

On en entend dire énormément de bien, et par moments, l'Equatorien montre des fulgurances techniques éblouissantes. Mais la JPL n'est pas la Challenger Pro League, et Angulo peine encore à passer le palier nécessaire. Il n'a que 20 ans et un potentiel fou. 

Anderlecht Amuzu
© photonews

Anders Dreyer (9) 

Est-ce une cote trop élevée ? Difficile à dire, car dans le jeu, Anders Dreyer mériterait au mieux un 6,5/7... mais il est le "MVP" du RSCA cette saison, c'est une certitude. Sans ses statistiques insolentes, Anderlecht aurait eu du mal à aller chercher un ticket européen. Un véritable tueur dans les 20 derniers mètres, comme on en a rarement vu au Lotto Park ces dernières années.

Kasper Dolberg (8,5) 

Un buteur avec la classe qu'il faut pour occuper le front de l'attaque anderlechtoise, et qui aurait mérité un peu plus d'éloges de la part de son public cette saison. Kasper Dolberg a atteint son meilleur niveau depuis, peut-être, ses années ajacides. Le tout sans être servi par de véritables ailiers. 

Luis Vazquez (4) 

Oui, Luis Vazquez a de la marge de progression. Mais ses lacunes techniques sont absolument criantes, et il n'a pas semblé les corriger le moins du monde depuis son arrivée. Une seconde saison de cet acabit, et il faudra sérieusement se poser la question de son prix d'achat...

Dolberg Kasper Anderlecht
© photonews

Brian Riemer (7) 

Bravo à Brian Riemer pour avoir réussi à construire un esprit d'équipe et un groupe qui a été chercher une troisième place, soit mieux que l'objectif fixé (à savoir un ticket européen quel qu'il soit). Oui, il est passé de la 11e à la 3e place en un an - mais le groupe était aussi intrinsèquement beaucoup plus fort et talentueux, et il n'a jamais réussi à le faire jouer ne serait-ce que correctement au football. Peut (et doit) mieux faire la saison prochaine. 

(non-cotés : Kikkenborg, Diawara, Ashimeru, Arnstad, les jeunes du RSCA Futures)

Corrigeer
Une erreur dans l'article ci-dessus? Annoncez le ici!

Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot

Plus de news

Plus de news