Interview Sami El Anabi découvre l'ambiance folle du Maroc : "Le Wydad serait top 3 en Belgique !"
Arrivé l'hiver dernier au Wydad Casablanca, Sami El Anabi, ancien capitaine des Espoirs de Virton, vit un rêve éveillé. Il a disputé ses premières minutes ce week-end.
En fin d'année passée, avant Belgique-Maroc, nous avions contacté Sami El Anabi (22 ans) qui nous confiait l'un de ses rêves : évoluer au sein du championnat marocain, pour faire la fierté de son papa. Libre en janvier, il a signé au Wydad Casablanca, le plus grand club du pays, celui que Walid Regragui a amené en finale de la Champions League africaine.
Deux mois plus tard, après avoir été repris pour la Coupe du Monde des Clubs, il a disputé ses premières minutes. "Je n'ai pas perdu patience, je travaillais dur et le contact passe très bien avec le nouveau coach. Il répète toujours qu'il a deux équipes, une sur le terrain et une sur le banc", explique El Anabi, qui a remplacé le demi-finaliste du Mondial Yahya Attiyat Allah.
"Je remplace un gars qui était titulaire en demi-finale de Coupe du Monde, c'est fou. Rien que d'être ici, je progresse, le niveau est incroyable", se réjouit-il. "Bien plus élevé qu'en championnat de Bulgarie. Je dirais que le Wydad peut être top 3 en Belgique, mais tout le championnat est solide, c'est très athlétique et physique. Et le public n'a pas été élu meilleur du monde pour rien".
El Anabi, après plusieurs années en Bulgarie, veut trouver une stabilité au Maroc. "C'est un rêve d'être ici, dans le plus grand club d'Afrique. Ma compagne est à mes côtés, ça change beaucoup dans ma vie personnelle", explique l'ancien de Virton, sous contrat jusqu'en 2026 et sur lequel le Wydad compte pour l'avenir. "Mais je ne me repose pas sur mes lauriers, je vais travailler pour grappiller du temps de jeu à l'avenir".
Samedi, il va disputer un quart de finale de Ligue des Champions africaine, en déplacement au Simba, en Tanzanie. "Les déplacements en Afrique, c'est quelque chose. On m'a prévenu que c'était la folie en Tanzanie, j'ai hâte de voir ça. J'ai été au Congo-Brazzaville lors des poules, sans jouer". Ce sera peut-être pour cette fois.
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot