"Le court terme est la priorité, maintenant" : les mots forts d'Olivier Renard pour expliquer le départ de David Hubert

Hier encore, les supporters assistaient sous le soleil à l'entraînement ouvert dispensé par David Hubert à ses joueurs. Ce matin, l'entraîneur anderlechtois était soudainement remercié. Olivier Renard est revenu sur le choix de la direction en conférence de presse.

"Pour certains, je sais que le timing est surprenant. Il n'y a pas de timing parfait. Je pense que si nous avons acté ce choix, c'est en raison de la qualité de jeu. Je sentais qu'il fallait changer pour le bien du club. J'en ai donc parlé aux dirigeants. Je sentais cela au fond de moi. Ne pas prendre la décision aurait été la solution la plus simple, mais pour moi, il fallait changer d'entraîneur pour jouer un rôle important dans les Playoffs", explique le directeur sportif.

Repartir sur une meilleure dynamique

Le match du weekend dernier l'a conforté dans son sentiment : "La dynamique n'était plus là sur le terrain. Nous avons gagné 3-0 lors de la dernière journée contre le Cercle, mais tous ceux qui ont vu le match savent que le résultat a donné une image déformée. Le Cercle nous a rendu la tâche trop difficile".

Ce n'était là qu'un des matchs qui inquiétait Renard : "Oui, David Hubert a connu un effectif avec beaucoup de blessures. Mais nous n'avons que très peu joué au football depuis le début de l'année". De quoi inquiéter avant les Playoffs et la finale de la Coupe de Belgique : "Le court terme est la priorité maintenant, Besnik est d'accord".

"Bien sûr que c'est triste pour David. Il méritait vraiment de jouer cette finale de Coupe avec le groupe. Mais je suis là pour prendre des décisions et c'est ce que j'ai fait. Je comprends que David se sente mal. Mais cela n'a rien à voir avec lui personnellement, car il a de bonnes relations avec tout le monde ici et il est apprécié. C'est pourquoi nous avons voulu lui offrir un autre rôle au sein du club. Même si je comprends qu'il n'en ait pas envie maintenant", conclut Olivier Renard.