Interview Un ami de Besnik Hasi et un ancien membre du staff d'Anderlecht n'avait rien vu venir : "La veille encore..."

Un ami de Besnik Hasi et un ancien membre du staff d'Anderlecht n'avait rien vu venir : "La veille encore..."
Photo: © photonews
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La nomination de Besnik Hasi comme entraîneur d'Anderlecht a pris tout le monde de court ce matin. Même Max de Jong, son ami et ancien entraîneur de gardiens au Sporting a été surpris par la nouvelle.

Entraîneur des gardiens de 2012 à 2020 à Anderlecht, Max De Jong a tout vécu au club. C'est avec Besnik Hasi qu'il a le plus longtemps collaboré. “Ce matin, mon fils m'a envoyé un message, je n'en savais rien. Hier, j'avais encore parlé à Besnik via WhatsApp, mais il n'en avait pas soufflé un mot", nous explique-t-il.

Mais De Jong estime qu'Anderlecht a fait un bon choix. Il était d'ailleurs aux premières loges quand Hasi a repris l'équipe juste avant les Playoffs il y a onze ans, pour finalement décrocher le titre : “Il savait parfaitement comment fonctionnait le championnat belge et faisait les bons choix tactiques, aussi bien pendant la mi-temps qu'en live, sur le terrain. Ainsi, il a positionné Cheikhou Kouyaté comme milieu défensif, ce qui était une solution temporaire à l'époque, mais qui a finalement parfaitement fonctionné".

De Jong estime que Hasi excelle surtout dans le ressenti des moments clés d'un match. “Il sait exactement quand intervenir. Un entraîneur défensif ? Il sent simplement le jeu, quitte à introduire un milieu défensif pour rétablir l'équilibre et empêcher d'être rejoint au score".

Outre sa vision tactique, Hasi était également connu à l'époque pour apporter de la clarté dans l'équipe. “Il était le patron, il n'y avait pas de discussion. Pas un capitaine d'armée autoritaire, mais quelqu'un qui fixait les règles au bon moment. Cette clarté est peut-être un peu moins présente dans le football aujourd'hui, mais avec lui, il n'y avait pas de doute : il était aux commandes. L'ancienne école, oui, mais ce n'est pas mal dans ce cas, je pense".

De Jong souligne qu'en 2014, Hasi disposait d'un mélange solide de joueurs plus âgés et plus jeunes, avec des forces expérimentées comme Olivier Deschacht qui ont contribué à maintenir l'équilibre dans l'équipe. “Anderlecht a désormais emprunté un chemin très différent et le niveau n'est peut-être pas aussi élevé qu'à l'époque, mais un entraîneur comme lui pourrait peut-être en tirer le meilleur parti".

Si vous choisissez un entraîneur qui connaît bien le club, c'est un choix logique

Les 13 ans de Besnik Hasi au club (comme joueur et comme entraîneur) représentent également un atout majeur. “Même lorsqu'il était en Arabie Saoudite, il suivait chaque match d'Anderlecht. Il savait tout ce qui se passait au sein du club. Besnik c'est Anderlecht. Si vous devez choisir un entraîneur qui connaît la maison, alors il est peut-être le choix le plus logique".

Pour obtenir le même résultat qu'en 2014, il faudra toutefois cravacher : “Le football et le club ont changé, mais si les fondations sont solides et la structure est en place, il peut certainement y arriver. Il sait ce qu'il faut pour amener Anderlecht à un niveau supérieur".

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