Roberto Martinez se livre dans la presse espagnole : "Gagner un titre ? Ce serait mérité mais ce n'est pas nécessaire"
Photo: © photonews
À l'approche de ce qui devrait être son dernier Mondial à la tête de la Belgique, Roberto Martinez s'est exprimé pour AS, quotidien de référence espagnol.
Roberto Martinez est une figure tellement connue de notre football qu'on en oublie parfois sa notoriété à l'étranger également, et notamment dans son pays, l'Espagne. Ce mercredi, le sélectionneur des Diables Rouges est donc en une du quotidien de référence AS, pour préfacer sa deuxième Coupe du Monde. Pour laquelle il place la Belgique parmi une poignée d'équipes favorites : "Cette génération est mature et consciente des attentes. Pour cette Coupe du Monde, il y a 8 favoris : les 4 finalistes de 2018, auxquels j'ajouterais l'Allemagne, l'Espagne, le Brésil et l'Argentine. C'est très téméraire d'en désigner une parmi celles-là", relativise-t-il.
La génération de 2018 est toujours là en bonne partie, avec 4 ans et demi de plus. "Il y a eu une relève naturelle, mais nous n'avons eu que quatre retraites depuis. Le changement n'est pas si grand, mais les jeunes ont pris plus d'importance. Nous essayons de travailler avec eux un peu avant qu'ils arrivent en équipe première. Et nous avons la chance que la génération de 2018 veuille partager avec celle qui vient", se réjouit Martinez. "Nous avons fait un grand tournoi en 2018, et nous nous en sommes rendus compte en arrivant en Belgique. L'accueil avait été très impressionnant".
Le titre de la "génération dorée" ?
Pour Roberto Martinez, cette génération qui a brillé en 2018 et un peu déçu en 2021 n'a pas forcément "besoin" d'un trophée pour être considérée comme couronnée de succès. "L'équipe a été compétitive dans les derniers tournois, y compris la Nations League et l'Euro. À l'Euro, nous gagnons quatre matchs et ne perdons que face au futur vainqueur", pointe le Catalan. "Nous avons été n°1 mondial pendant quatre ans. Marquer une époque, ce n'est pas seulement une question de gagner des titres. La régularité de notre équipe a été importante pour le football belge des années à venir".
Bien sûr, le coach des Diables aimerait voir la "génération dorée" récompensée : "Ces joueurs mériteraient un titre et iront au Qatar dans cette optique", concède-t-il. "Mais son héritage, avec ou sans titre, est inestimable".
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