Les Diables Rouges ont éliminé le Portugal au bout d'un match qui laissera des traces
Les Diables Rouges ont du sortir un match costaud pour éliminer le Portugal qui a tout essayé pour faire sortir nos joueurs du match.
Jouer un huitième de finale, ce n'est jamais simple car c'est la première rencontre au couperet d'un tournoi. Dans la tête, il faut tourner le bouton et savoir que la moindre erreur peut coûter cher.
Ce dimanche à Séville, les deux équipes le savent et cela se ressent lors de la première période. Elles se regardent un peu dans le blanc des yeux et si les deux blocs sont assez haut sur le terrain, il n'y a pas de réel pressing. Les premières possibilités, sans parler d'occasions, sont pour les Portugais, mais le cadre se dérobe sur les frappes de Jota et de Renato Sanches.
Celle de Ronaldo sur coup franc par contre prenait la direction du but mais Courtois est attentif. Nous retrouverons d'ailleurs les deux hommes un peu plus tard lors de cette première période. Les hommes de Martinez mettent eux le nez à la fenêtre avec l'une ou l'autre action dans la profondeur vers Lukaku, ou via une frappe surprise de Meunier de l'extérieur du pied qui passe un petit mètre au-dessus du but.
Mais il est temps de reparler de Courtois et de Ronaldo. Habitué aux dribbles, le Portugais est cette fois effacé par le gardien du Real, dans la continuité le jeu des Diables se pose, via Lukaku puis Meunier et enfin Thorgan Hazard. Ce derniner décroche une frappe flottante qui trompe Rui Patricio juste avant la pause (42', 1-0).
La deuxième période reprend avec une bien mauvaise nouvelle: la blessure de Kevin de Bruyne. Touché sur un tacle sévère de Palhina en toute fin de première période, le joueur de City doit quitter ses partenaires la tête basse.
Le Portugal va alors commencer à faire le siège du but de Courtois. La circulation de balle est imposante, la possession aussi, mais Courtois ne doit pas effectuer le moindre arrêt jusqu'ici, même quand Jota est au point de penalty, la faute à une frappe bien trop envolée.
Le vrai problème, c'est que nos Diables ne ressortent plus vraiment. Ronaldo? Il tente mais est un peu esseulé dans cette équipe qui semble à court d'idées. Le stress monte, le chrono défile, le poteau de Courtois tremble sur une reptise de Guerreiro: les Diables reculent... reculent.
Mais fort heureusement, le but portugais ne tombe pas. Les Diables, avec cette courte victoire, retrouveront l'Italie à Munich pour un quart de finale qui sent déjà la poudre.