D'abord maîtrisé, le Club de Bruges répond au Standard de Liège (1-1)
Les Rouches ont livré une première période presque parfaite en Venise du Nord. Ils n'en n'auront cependant pas assez profité et l'ont payé au retour des vestiaires. Preud'homme et son ancien élève se quittent ainsi avec un point chacun.
Le Standard avait bien débuté au Jan Breydel la saison dernière avant de craquer sur un malheureux auto-but. Bruges a changé, de système notamment, depuis, mais Michel Preud’homme a trouvé d’emblée la bonne formule. Et ça a duré cette fois-ci. Les Rouches n’ont pas laissé les Blauw en Zwart reprendre confiance après leur claque contre le PSG. Mais avant de bien analyser l’aspect tactique, Bastien avait déjà ouvert le score. Sur un ballon de Lestienne, le médian se jouait de Mata avec un grand-pont, avant d’avoir le sang-froid nécessaire pour tromper Mignolet.
Le Standard allait alors pouvoir faire fonctionner son plan à merveille. A hauteur de Cimirot, parfois à celle de ses défenseurs, Paul-José Mpoku était l’auteur d’une très belle prestation défensive, pour empêcher le maitre à jouer Vanaken de s’exprimer. Okereke n’avait aucun ballon à jouer, les ailiers Tau et Diatta étaient à peine plus l’oeuvre.
C’est l’équipe principautaire qui se montrait bien plus à son aise vers l’avant, mais à nouveau avec trop de déchet dans certaines passes. Titulaire pour la première fois, Oularé faisait parler de son impact, mais péchait à la finition. Tout d’abord sur une superbe remise de Lestienne, où il tirait à côté du ballon, puis sur un centre de Vojvoda, où il s’imposait sur Mechele mais sans pouvoir rabattre sous la barre. Le Standard avait maîtrisé cette première période, mais aurait pu / dû se mettre à l’abris.
Clement utilise ses dernières cartouches au repos, et ça fonctionne
Une réaction était nécessaire dans le vestiaire brugeois, et Philippe Clement agissait avec deux changements, ses derniers, puisque Mata avait cédé sa place à Kossonou sur blessure. Balanta et Diagne prenaient les places de Rits et Tau. De nouveau, pas le temps pour un round d’observation : Vormer profitait d’un long ballon aérien pour remettre dans l’axe pour Okereke, qui ne manquait pas d’égaliser.
Le Standard avait alors perdu son côté souverain. Le leader de la compétition commençait à intensifier la pression vers la cage de Bodart, les Rouches étaient bien loin du but adverse pour ressortir. Les efforts de Francfort se faisaient certainement ressentir, Avenatti et Boljevic remplaçaient alors Oularé et Amallah.
Le dernier quart d'heure fut plus calme et équilibré. Le Standard a repris espoir, Avenatti n'est même pas passé loin du 1-2 sur une reprise, mais ce choc s'est terminé sur un partage. Trois points séparent donc toujours les deux premiers, le Club compte toujours un match (à Charleroi) en moins.