Réaction Trebel in, Zulj out et Bolasie devant : les conclusions à tirer pour Anderlecht

Peu de joueurs ont tiré leur épingle du jeu ce samedi à Genk (même s'il faut souligner le match honorable, voire bon de Yannick Bolasie et Yari Verschaeren), mais quelques uns ont particulièrement pris l'eau. Parmi eux, Ivan Santini, qui a été remplacé à l'heure de jeu... ce qui a forcé Yannick Bolasie à terminer le match en pointe. 

Et le Congolais... s'en est bien tiré, prenant la profondeur avec succès et ne déparant pas sur le plan physique. "C'est un autre rôle, mais je crois que j'en suis capable. Je connais mes qualités et je sais que je peux y réussir, en me basant sur ma vitesse et en jouant dans le dos de la défense".

Sébastien Dewaest le reconnaissait à demi-mot : Bolasie aura été plus difficile à gérer. "C'est différent. Il a une palette plus variée, est plus mobile", pointe le défenseur genkois. "Santini, on sait qu'il va peu partir en profondeur et tentera de rester dans la boîte". Fred Rutte en prendra bonne note : en l'absence de Dimata, Bolasie est sa seule alternative devant... et il faudra l'envisager.

Trebel in, Zulj out

Deuxième point positif à souligner au terme de la rencontre d'hier : l'excellente montée au jeu d'Adrien Trebel, si pas forcément dans le jeu, au moins dans l'intention : le capitaine a immédiatement donné de la voix et du geste pour diriger ses coéquipiers et réorganiser l'équipe. 

Un charisme qui, ajouté à ses évidentes qualités de footballeur, devraient suffire pour renvoyer Peter Zulj sur le banc. L'Autrichien avait déjà proposé deux prestations calamiteuses pour conclure la phase classique et était attendu au tournant pour ces PO1 ; il a totalement manqué son examen d'entrée, ne réussissant à peu près rien. Zulj est un poids pour l'équipe quand il joue à ce niveau  ; Fred Rutten n'aura pas manqué de le remarquer également...