"Je pense qu'il y a de la corruption à Anderlecht"

Le Suédois Samuel Armenteros est revenu sur son passage à Anderlecht entre janvier 2013 et juin 2015. Avant de s'engager avec le club, il avait discuté avec son compatriote Guillermo Molins qui faisait partie du noyau mauve à l'époque. On peut dire que sa réaction est surprenante...

"Quand Anderlecht m’a contacté, j’ai directement téléphoné à Guillermo Molins", débute Armenteros dans une interview accordée au média suédois Fotbollskanalen. "Il m’a dit : ‘Ne signe surtout pas là-bas. Si t’as le choix, va ailleurs’. J’étais surpris. En visitant les installations superbes du club, j’avais quand même envie de signer à Anderlecht. C’est ce que j’ai fait."

"Ce sont les dirigeants qui décident, pas le coach"

Mais Armenteros n'a pas percé à Anderlecht. En une saison et demi, il n'a fait que sept apparitions pour un très faible total de 212 minutes toutes compétitions confondues. "Je ne jouais pas beaucoup et je me suis rendu compte que ce n’est pas le coach qui fait l’équipe en Belgique", juge-t-il. Le joueur va encore plus loin dans ses accusations. "Ce sont les dirigeants qui décident. On se foutait vraiment de ma gueule. Sur certains trucs, je pense qu’il y a de la corruption à Anderlecht."

L'attaquant suédois est finalement parti en août 2015. "Les dirigeants me disaient : ‘Si un club ne met pas trois millions pour toi, tu restes’. Mais c’était impossible qu’on mette une telle somme pour moi puisque je ne jouais pas ! Finalement, Anderlecht m’a lâché le 31 août à 23 h 45 pour Qarabag en Azerbaïdjan…"

Le club d'Anderlecht a évidemment réagi à ces propos. "John van den Brom puis Besnik Hasi, les entraîneurs de Samuel Armenteros au RSCA, ont toujours fait leurs propres choix et cela ne pouvait pas plaire à tous les joueurs du noyau", explique le porte-parole David Steegen à la DH.