Anderlecht s'impose 1-2 à Athènes face à l'Olympiakos
Ce jeudi soir, les Anderlechtois se déplaçaient à Athènes pour affronter l'Olympiakos lors des 1/16e de finale retour de la Ligue Europa. Après s'être imposés 1-0 au match aller, les Mauves ont confirmé leur suprématie en remportant le retour 1-2 lors d'une rencontre compliquée mais maîtrisée.
Arrivés une trentaine de minutes en retard au stade Karaiskakis, après avoir été retardés par des supporters adverses au départ de leur hôtel, les Anderlechtois avait à coeur de parachever le travail entamé sept jours plus tôt dans les travées du Parc Astrid lorsqu'ils s'étaient imposés 1-0 à Bruxelles.
Trois coups de tonnerre, deux injustices
Les Mauves ont vécu une première mi-temps particulièrement spéciale au stade Karaiskakis ce jeudi soir. Après cinq minutes de jeu seulement, Acheampong partait seul au but et se voyait arrêter en pleine course (et fautivement) par la défense centrale grecque (6e). Une opportunité finalement sifflée en défaveur des Bruxellois par l'arbitre nord-irlandais, Arnold Hunter. (Retenez bien ce nom...)
Alors que l'Olympiakos était censé être réduit à 10 à ce moment là, les hommes de Marco Silva se créaient une triple opportunité sauvée par un énorme Silvio Proto (8e). Le portier belge sauvait les siens face à Brown d'abord, sur un tir à bout portant ensuite et terminait le boulot en déviant hors des limites de jeu une énorme frappe de Durmaz.
Revoilà Mr. Hunter
Après un moment d'accalmie, Arnold Hunter, l'arbitre de la rencontre, décidait de pimenter tout ça en sifflant un pénalty en faveur des Grecs pour une faute de main imaginaire du pauvre Badji. Un pénalty injustement converti par Fortounis (1-0, 29e).
Comble de l'ironie, alors qu'il restait encore une dizaine de secondes de jeu dans le temps additionnel de la première période, Büttner s'apprêtait à botter l'ultime corner avant de rentrer aux vestiaires mais Mr. Hunter en décidait autrement et renvoyait les 22 acteurs à leur pause café.
Hélas, au retour des vestiaires, comme lors du premier acte, c'est à nouveau l'homme en noir qui s'illustrait et non les joueurs. Peu avant l'heure de jeu, Djuricic s'élançait seul vers les cages grecques mais était fautivement stoppé par Botia qui n'écopait que d'un petit carton jaune (57e).
Dans la foulée, les Bruxellois montraient l'envie de clouer le bec à l'arbitre en tentant de forcer le destin via ses deux nouvelles recrues, Filip Djuricic et Alexander Büttner qui se frottaient à chaque fois à un grand Roberto (63e). Moins d'une minute plus tard, Najar profitait d'une contre-attaque pour frapper au but mais son tir heurtait le montant gauche du portier du Pirée (64e).
Des prolongations salvatrices
Malgré des occasions de part et d'autre en fin de rencontre, les 22 acteurs ne parvenaient pas à se départager au terme des 90 minutes, ce qui laissait place à des prolongations qui allaient rapidement tourner en faveur des hommes de Besnik Hasi. A la 103e minute de jeu, Defour récupérait haut un ballon avant de permettre à Suarez de centrer en direction d'Acheampong qui ajustait d'un plat du pied parfait Roberto (103e, 1-1).
Comme si un nul ne suffisait pas, les Mauves profitaient des 15 dernières minutes de jeu pour enfoncer le clou et sceller définitivement la qualification anderlechtoise. Grâce une fois encore à Suarez, à la récupération, et à Defour, à la passe, Acheampong s'isolait seul face au portier du Pirée pour l'aligner tranquillement et donner la victoire aux Bruxellois (111e, 1-2).
Les Anderlechtois sortent finalement vainqueur d'une partie ultra compliquée mais bien maitrisées. Ils décrochent donc leur ticket pour les 1/8e de finale d'Europa League qui auront lieu les 10 et 17 mars prochains. Le rendez-vous est pris !