L'Olympiacos comptera sur son public
Photo: © photonews
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Tirage à priori abordable pour le Sporting d'Anderlecht qui a hérité de l'Olympiakos. Le club grec a perdu son lustre d'antan malgré une domination outrageante de son championnat.
C'est donc face à l'Olympiacos que le Sporting d'Anderlecht tentera de faire mieux que la saison dernière. Eliminé en seizièmes de finale en février de cette année, le club bruxellois aura à coeur de faire mieux cette saison. Face à l'Olympiacos, c'est possible.
La formation grecque qui aurait pu (dû ?) se retrouver en huitièmes de finales de la Ligue des champions mais elle a perdu le match couperet contre Arsenal lors de l'ultime journée de la Ligue des champions (0-3)
Situation actuelle de l'Olympiacos
On peut déjà l'écrire ce lundi 14 décembre: l'Olympiakos sera une nouvelle fois champion de Grèce au terme de la saison. Sans concurrence depuis bien longtemps, les Rouge et Blanc ont réalisé un parcours parfait en quatorze matchs jusqi'ici (42 sur 42) et disposent d'un confortable avantage de quinze points d'avance sur leur dauphin, l'AEK Athènes.
Sans oublier que l'Olympiacos possède évidemment la meilleure attaque du pays (39 buts presque 3 par match) et la meilleure défense du championnat grec (9 buts soit moins d'un par match). Evidemment, la compétition domestique n'est plus ce qu'elle était quand l'AEK et le Pana étaient en bonne santé financière mais l'Olympiacos n'aura pas de problème de confiance en débarquant en Belgique pour le match aller.
La star de l'Olympiacos: le public
Quand on jette un oeil à l'effectif de l'Olympiacos, pas vraiment de trace de grandes stars malgré la présence d'Esteban Cambiasso dont l'âge avancé (35 ans) ne permet plus de jouer autant qu'avant.
On pointera tout de même deux joueurs connus par les suiveurs du championnat belge: il y a évidemment Luka Milivojevic qui fera son retour au Sporting d'Anderlecht (pas sûr que cela l'enchante...) et Alfred Finnbogason passé par le Sporting Lokeren avant de porter les maillots de Heerenveen, la Real Sociedad et aujourd'hui l'Olympiacos.
La grande force du club grec finalement, ce sera son bouillant public toujours près à mettre la pression sur les adversaires ou sur le corps arbitral. Un atout important sur la scène européenne qui pourrait bien faire pencher la balance en faveur des Grecs.
Le bon côté pour Anderlecht: viser les huitièmes n'est pas utopique
La saison dernière, on sentait que face au Dinamo Moscou, cela allait être compliqué pour les hommes de Besnik Hasi. Quelques bons joueurs, un collectif russe solide: la moindre erreur allait se payer cash et c'est ce qui s'est passé.
Cette saison, il y aura clairement quelque chose à faire même s'il ne faut pas sous-estimer l'Olympiacos. Le club grec n'est plus aussi fort que les saisons précédantes mais a tout de même réussi un grand exploit cette saison: gagner à Arsenal en Ligue des champions. Méfiance donc.
Le mauvais côté pour Anderlecht: un mauvais souvenir
Pour les joueurs d'Anderlecht encore présents dans le groupe par rapport à la saison 2013-2014, l'Olympiacos n'est pas un très bon souvenir. En phase de groupes de la Ligue des champions cette saison-là, les Mauves avaient subi la loi des Grecs à deux reprises. D'abord en Belgique avec un triplé de Mitroglou (0-3) et ensuite lors du deuxième match avec un nouveau revers (3-1) et une équipe bruxelloise réduite à huit suite aux exclusions de Chancel Mbemba, Fabrice N'Sakala et Silvio Proto. Un scénario à ne pas reproduire.
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