Interview Matias Suarez : « Je suis de nouveau un footballeur »

Jérôme Josse
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Matias Suarez : « Je suis de nouveau un footballeur »
Photo: © SC
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De retour depuis le week-end dernier face à Malines, Matias Suarez avait dû ronger son frein pendant 300 jours avant de pouvoir refouler une pelouse de D1.

Il avait joué les derniers play-offs malgré sa blessure au genou et participé au sacre anderlechtois. Tout le monde pensait que le match face au Standard, gagné (3-0) en mai dernier, était son dernier match dans la compétition belge. Mais après de multiples rebondissements, « Mati » est resté à Anderlecht.

Voici ce que l’Argentin a déclaré en conférence de presse avant le dernier match de la phase classique, demain à Gand.

Quel souvenir allez-vous conserver de votre grand retour sur le terrain ?
“Simplement la joie d’avoir retouché la balle. J’avais joué 45 minutes en match amical à Alost quelques jours plus tôt, mais ce n’était pas la même chose. Retrouver le Parc Astrid, c’était vraiment génial.”

Vous attendiez-vous à recevoir une telle ovation ?
“Non, c’était un grand moment d’émotion. En rentrant chez moi après la rencontre, j’avais toujours ces chants dans ma tête. J’ai d’ailleurs eu beaucoup de mal à trouver le sommeil, mais cela arrive souvent ça après un match.”

Votre première action où vous dribblez deux Malinois a fait lever la foule. Le talent est toujours là.
“Pour tout vous dire : je voulais faire autre chose sur cette action, mais mes pieds ne suivent pas encore complètement car ma condition physique n’est pas encore aussi bonne qu’avant.”

Êtes-vous encore loin de votre meilleur niveau ?
“C’est très difficile à évaluer, mais je sens bien que j’ai encore beaucoup de travail à accomplir pour retrouver mon meilleur niveau. Je bosse beaucoup à l’entraînement pour revenir au plus vite.”

Les playoffs débutent dans deux semaines. Un laps de temps suffisant pour retrouver cette condition physique ?
“On verra. Le championnat est encore long. Le groupe anderlechtois est large et très fort, je peux donc revenir sans trop me mettre de pression non plus.”

L’attente est quand même grande.
“J’entends que mes équipiers et la presse parlent beaucoup de moi et en bien. Cela ne me stresse pas. Bien au contraire, cela me donne encore plus de force.”

On vous annonce comme l’arme secrète d’Anderlecht dans ces playoffs. Une sacrée responsabilité quand même, non ?
“Quand je joue, j’oublie la pression. Moi ce que je veux, c’est retoucher la balle car je suis né pour jouer au foot. Maintenant, si je peux aider l’équipe dans la conquête du titre, je le ferai évidemment.”

On a senti un regain d’enthousiasme dans l’équipe quand vous êtes montés au jeu. L’avez-vous aussi ressenti ?
“Je parlerais plus de curiosité. Ils se demandaient s’ils allaient revoir le Matias Suarez d’avant ou pas. C’est bien normal après une si longue absence.”

Quel fut le moment le plus difficile durant ces huit mois de repos forcé ?
“Cela a été dur tout le temps. C’est la première fois que j’étais éloigné si longtemps des terrains et je ne l’ai pas toujours bien vécu. Heureusement, tout cela est derrière moi à présent.”

Quand avez-vous vu enfin le bout du tunnel ?
“Il y a un mois, à peu près, en reprenant les entraînements normalement. Avant ce moment-là, j’avais un peu l’impression d’être un pensionné. Là, je revis, je suis à un nouveau un footballeur.”

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