Dès la première minute, nous oubliions que le match se disputait à Bruges. Les supporters du KVV Coxyde donnaient de la voie. "Bientôt en D2 ensemble", pouvait-on entendre dans les gradins du Jan Breydelstadion. 

Les locaux ne s'en souciaient guère et prenaient l'initiative. Sukuta-Pasu et Bacelic-Grgic se créaient les premières possibilités de la rencontre. Le deuxième cité aurait dû débloquer la situation. Sa reprise de la tête ne rentrait pas dans le but vide. 

Un bon Ternier

Après avoir passé l'orage, Coxyde équilibrait les débats avec la confiance acquise en championnat, onze succès consécutifs. Le capitaine Ternier dégageait une bonne impression. Coxyde laissait la balle au Cercle et misait tout sur la contre-attaque. Laurent Vandamme fit trembler le stade. Le club de D3 se montrait davantage motivé que son adversaire, visiblement bien malade. 

En deuxième mi-temps, nous assistions au même scénario que la première. Le Cercle jetait rapidement ses forces dans la bagarre avant que Coxyde n'équilibre les débats. Nous avions l'impression d'assister à un match de D2, un compliment pour Coxyde, une honte pour le Cercle. 

Après 90 minutes, Coxyde avait déjà réussi l'exploit de pousser le Cercle aux prolongations. Dans la première prolongation, il s'est passé davantage de choses que durant toute la rencontre. Kabananga eut par deux fois la balle du 1-0 et Cool devait également s'employer sur une tentative de D'Haene. 

Les Côtiers craquaient finalement dans la dernière minute de la première prolongation. Au deuxième poteau, Bourdin reprenait victorieusement un coup france de Cornelis. Coxyde complètement épuisé, rendait complètement les armes dans les quinze dernières minutes en encaissant deux nouveaux buts par D'Haene et Maertens. 

Qualification pour le Cercle qui ne s'est certainement pas rassuré. Coxyde n'a pas à rougir de sa prestation. Le leader de la D3A a presque failli réaliser le premier exploit de ces 8e de finale.