Joueur du mois de février et impressionnant de régularité, Noah Sadiki aurait pu quitter l'Union l'été dernier : "J'ai d'abord été déçu, puis j'ai compris"

Toutes compétitions confondues, en comptant donc les six matchs disputés avec la République Démocratique du Congo en début de saison dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations, Noah Sadiki a déjà disputé sa... 50e rencontre de la saison face au Standard, la semaine dernière. 

Devenu la véritable plaque tournante de Sébastien Pocognoli, l'ancien joueur d'Anderlecht impressionne et a déjà disputé près de... 4.000 minutes cette saison, avec une épatante régularité dans le contenu. Élu joueur du mois de février en Pro League par IPM Sport (L'Avenir, la DH) et la RTBF, Noah Sadiki aurait pu quitter le Parc Duden l'été dernier, lui qui était suivi avec insistance par l'Olympique Lyonnais. 

Noah Sadiki revient sur l'intérêt de Lyon

Dans un entretien accordé à nos confrères, le joueur de 20 ans est revenu sur "le feuilleton de l'été" le concernant, mais n'a aucun regret. "D'un côté, j'étais un petit peu déçu de ne pas avoir été transféré, car Lyon est une grande équipe en Ligue 1. D'un autre côté, je savais que ce n'était pas le bon moment de partir", a-t-il premièrement lancé, avant de poursuivre. 

"Beaucoup de choses ont été dites, comme le fait que je m'étais déjà mis d'accord avec eux et que je voulais absolument quitter l'Union, mais c'est faux. La direction m'a rapidement fait comprendre que je n'allais pas partir et j'ai accepté leur point de vue."

"J'ai rapidement compris qu'un départ l'été dernier ne se serait pas déroulé dans les meilleures conditions. Ce n'est pas facile de gérer ça à 20 ans et l'euphorie d'entendre ton nom cité dans des grands clubs, mais j'ai essayé de garder les pieds sur terre autant que possible."

C'est donc pour le plus grand bonheur de tout le monde sur la butte que Noah Sadiki est resté une année supplémentaire. Mais avec une telle saison dans les pattes, l'intérêt sera probablement encore plus prononcé dans quelques mois.