"Une finale de Coupe jouée avec des ligaments déchirés" : histoires frappantes à Louvain et à Anderlecht sur le grand danger du football belge

Pour endurer la douleur pendant les matchs, Jules Van Cleemput, qui a récemment pris sa retraite sportive à 27 ans seulement, prenait des analgésiques. "Cela fait des années que je n'ai pas joué un match sans en prendre un. À un moment donné, je prenais même trois anti-inflammatoires par jour. Ce n'était pas sain", a-t-il notamment déclaré lors de son annonce.

Une pratique bien trop répandue

Il n'est clairement pas un cas isolé. En effet, les analgésiques et les anti-inflammatoires sont monnaie courante dans le football. C'est en tout cas ce qu'a révélé une étude du British Journal of Sports Medicine.

Ils ont mené une étude sur les Coupes du Monde de 2002 à 2014 et ont conclu que plus d'un tiers des joueurs ont pris des médicaments durant la compétition.

Des histoires douloureuses, aussi en Belgique

Het Laatste Nieuws a interrogé quelques joueurs de notre Jupiler Pro League et est revenu avec des récits hallucinants. "J'ai joué une finale de Coupe avec deux ligaments de la cheville déchirés. Cela aurait été impossible sans analgésiques", a déclaré un ancien joueur d'Anderlecht resté anonyme.

"J'ai joué pendant des semaines avec un pied douloureux qui s'est révélé être cassé par la suite. Ce n'est pas normal ce que certains médicaments font aux joueurs", a également témoigné un ancien joueur de Louvain. Les médicaments prennent-ils trop de place dans notre football ? Probablement, à en croire ces récits.