Anderlecht fait face à une situation de transfert très compliquée...

Nicolas Baccus
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Anderlecht fait face à une situation de transfert très compliquée...
Photo: © photonews
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Olivier Renard a déjà passé un bon hiver en termes de transferts. Pourtant, en arrière-plan, un joueur le préoccupe et devrait en réalité rapporter une belle somme. Mais... Francis Amuzu est devenu une affaire très compliquée.

Amuzu entame sa septième année dans l'équipe première d'Anderlecht, et personne ne s'attendait à cela lors de ses débuts fulgurants. Certes, il y avait des "défauts", mais ceux-ci devaient être corrigés au fil des ans. L'ailier a perdu son sang-froid devant le but, mais cela devait venir avec le temps, tout comme son jeu de passes qui pouvait être amélioré.

Une offre de 10 millions refusée

Le week-end dernier, il a cependant disputé son 250e match pour les Mauves. Au cours de ceux-ci, il a marqué 28 buts et délivré 31 passes décisives. Pas mal du tout. Cela signifie une action décisive toutes les 229 minutes pour l'ailier gauche. Et pourtant, Anderlecht n'a pas réussi à le laisser partir.

Lors de l'été 2022, Nice s'est montré très concret et était même prêt à offrir 10 millions, mais Anderlecht a alors tout mis en œuvre pour le retenir. Le club manquait d'ailiers et n'avait pas les fonds nécessaires pour en acheter un nouveau. Ainsi, Amuzu a obtenu une nouvelle prolongation de contrat, avec des conditions améliorées une fois de plus. Cela en a fait l'un des joueurs les mieux payés de l'effectif actuel.

Un départ gratuit n'est pas une option

Mais en réalité, Anderlecht souhaite vraiment le laisser partir. Sa valeur marchande a considérablement chuté, passant de 8 millions en 2022 à 4,5 millions aujourd'hui, en raison des nombreuses blessures. Si le club active l'option, il devra partir cet été - ce qu'il souhaite lui-même - car Anderlecht cherche à maintenir l'équilibre financier.

Amuzu est donc un cas difficle. Avec son salaire actuel et son passé de blessures, les clubs ne se pressent pas pour le signer. Anderlecht ne peut pas se permettre de le laisser partir gratuitement, ce qui mettrait en péril son modèle économique. Les jeunes formés à Neerpede restent en effet la colonne vertébrale du club.

Ainsi, Olivier Renard devra trouver une solution qui satisfasse toutes les parties. Amuzu, lui, est également désireux de découvrir un nouvel environnement. À 25 ans, il n'aurait jamais imaginé être encore dans son club formateur. Six mois sans blessures seraient bénéfiques pour tout le monde.

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