"Tout le monde a droit à une deuxième chance" : Felice Mazzù révèle ce qui a changé chez Loïc Lapoussin depuis qu'il l'entraînait à l'Union !

Suis Walfoot dès à présent sur Instagram!
Loïc Lapoussin a disputé 63 rencontres sous les ordres de Felice Mazzù. Alors que son comportement à l'Union avait parfois été reproché lorsque l'entraîneur belge était encore en poste, comment se déroule désormais leur relation ? Le coach des Canaris prend la parole.
C'est acté depuis maintenant presque deux semaines, Loïc Lapoussin est un joueur du STVV. Le Malgache a donc retrouvé un coach qu'il connaît bien, un certain... Felice Mazzù.
"Je le connais par cœur", souligne l'ancien entraîneur de l'Union Saint-Gilloise au micro de Sudinfo. "C’est un garçon extraordinaire et charmant, peu importe ce qui a été dit et écrit à son sujet à l’époque. C’est quelqu’un de positif, qui aime peut-être un peu trop la vie aux yeux de certains. Mais le plus important, c’est qu’il soit présent aux entraînements et qu’il preste."
Le milieu gauche a surpris l'entraîneur belge en étant l'un des meilleurs joueurs sur le terrain pour ses débuts : "Contre Dender, il a été un des meilleurs sur la pelouse mais aussi le meilleur au niveau des datas alors qu’il venait de connaître une période de près de deux mois sans jouer."
Un comportement critiqué
Un joueur dont le comportement a évolué comparé à son époque unionsite selon Mazzù : "À l’époque, il avait 23-24 ans et en a 28 aujourd’hui. Il a acquis plus d’expérience et de maturité. Je le sens dans les conversations qu’on a ensemble. Il est moins jouette, moins 'je m’en foutiste', si je peux m’exprimer ainsi."
"Alors oui, peut-être a-t-il besoin d’un entraîneur comme moi qui peut le comprendre, qui souhaite lui donner une seconde chance," ajoute le natif de Charleroi. "Je savais que Saint-Trond l’avait déjà sondé en été et je connaissais sa situation délicate alors j’ai insisté pour le faire venir. Avec mes joueurs, je suis plus dans l’humanité que dans la sanction. Je ne vais pas jeter quelqu’un parce qu’il a fait une ou deux erreurs. Avec ses enfants, c’est pareil : si on veut construire quelque chose, reconstruire quelqu’un, tout le monde a droit à une deuxième chance."
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot