Nouveau doublé pour Kasper "Goalberg", la machine anderlechtois est relancée (et en quarts de finale)
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Anderlecht a repris ses bonnes habitudes des dernières semaines, à savoir empiler les buts. Les Mauves sont en quart de finale de la Croky Cup sans trembler.
Aucune "grosse" équipe n'avait jusqu'ici été éliminée dans ces 8e de finale - à l'exception de La Gantoise, mais par le tenant du titre unioniste - et le RSC Anderlecht n'a pas non plus commis de faux pas au moment de valider son ticket pour les quarts. Les Mauves ont surclassé Westerlo ce jeudi.
Pourtant, l'équipe quasi-type alignée par Hubert (seul Tristan Degreef intégrant le onze par rapport aux noms habituels) se faisait rapidement surprendre. Une phase arrêtée bêtement concédée par Stroeykens, un ballon très mal défendu au second poteau, et Ortakaya trouvait Thomas Van den Keybus (8e, 0-1).
Anderlecht réagit très vite
Quelques minutes plus tôt, pourtant, Degreef avait alerté Vanlangendonck après un joli solo de Dolberg, et Anderlecht confirmera vite sa confiance malgré le but encaissé. Mats Rits envoie un centre dans la boîte et c'est... Zanka, resté après une phase arrêtée précédente, qui envoie une jolie volée (11e, 1-1). Le Sporting est une bonne tête au-dessus de son adversaire du soir.
Kasper Dolberg, dans tous les bons coups jusque là, sera récompensé au terme d'une superbe phase : Dreyer trouve Rits dans l'intervalle et ce dernier, méconnaissable depuis plusieurs semaines, glisse idéalement au Danois, qui fait 2-1 (32e). Le Lotto Park souffle. Puis grimace, quand Degreef sort blessé pour Verschaeren (35e). Juste avant la pause, cependant, c'est le break : un centre de Simic est repoussé sur Moussa N'diaye, dont la frappe déviée fait 3-1 (43e).
De quoi couper les jambes des hommes de Timmy Simons. Malgré l'entrée au jeu compliquée de Verschaeren qui multiplie les pertes de balle, Anderlecht reste en contrôle complet : Thomas Foket, lui aussi très en jambes, trouve la tête de Kasper Dolberg d'un superbe centre (4-1, 56e). Moins d'une heure de jeu et la messe est déjà dite.
La suite, à part quelques déboulés supersoniques d'Amuzu sur son flanc gauche et l'une ou l'autre occasion de Westerlo de réduire l'écart, sera anecdotique. Le RSCA ne se fera jamais peur, et aura repris ses bonnes habitudes pré-Porto, à savoir : la victoire, avec la manière et les chiffres. La machine tourne à plein régime et reçoit la lanterne rouge dimanche, qui est prévenue...