La belle revanche d'un ancien d'Anderlecht, devenu Diable Rouge : "Ils disaient que je ne serais jamais pro"
Suis Walfoot dès à présent sur Instagram!
L'histoire d'Amadou Onana n'est pas une histoire comme les autres. En tant que jeune joueur, il a été catalogué comme "pas assez bon" à Anderlecht et Zulte Waregem. Finalement, il est passé par Hoffenheim et Lille avant d'arriver en Premier League et en équipe nationale belge.
Amadou Onana, coté à 50 millions d'euros par Transfermarkt, est l'un des joueurs belges les plus chers sur le marché. Que de chemiin parcouru depuis son époque à Zulte Waregem, où il n'était même pas titulaire "Je pouvais m'échauffer, mais entrer en jeu ? Non. On me l'a clairement dit : 'Tu ne réussiras pas en tant que footballeur professionnel'," s'est confié Onana dans HUMO.
Le Belge a également pensé que cela était dû à des préconceptions racistes "Peut-être. Mais je ne veux pas utiliser cela comme excuse. C'est trop facile de dire : 'L'entraîneur ne m'aimait pas.' Ou : 'C'est à cause de ma couleur de peau.' Je me suis toujours concentré sur les choses que je pouvais contrôler : prendre soin de moi-même, aller me coucher à l'heure, tout donner à l'entraînement. Si ça ne marche toujours pas, tu n'as rien à te reprocher."
Bien sûr, cela le mettait en colère. "Mais j'ai transformé cette colère en motivation. En carburant. En force ! C'est ainsi que j'ai tenu bon et que je suis resté sur le bon chemin. Au fond de moi, je savais que j'avais en moi ce qu'il fallait pour réussir. C'était juste frustrant que les autres ne le voient pas."
En 2017, il est alors parti au TSG Hoffenheim. "Je ne jouais pas à Zulte Waregem. Alors pourquoi ne pas tenter sa chance ailleurs ? Encore quelque chose que j'ai entendu à ce moment-là : 'Si tu n'es pas assez bon pour la Belgique, comment réussir en Allemagne ?'"
Entre-temps, Onana a bien grandi et est sur les tablettes des plus grands clubs du monde. "Mais comme je l'ai dit : cela ne m'a donné qu'encore plus de motivation pour prouver à tous ces gens qu'ils avaient tort. Et je pense que j'y suis arrivé."
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot