Il aura suffi d'une mi-temps à l'Union pour battre un Anderlecht totalement inexistant
Le premier derby bruxellois de la saison aura accouché d'une rencontre où l'Union aura fait le match parfait face à un Anderlecht des (très) mauvais jours (2-0).
Pour ce derby, le premier de la saison, les deux coaches décidaient d'aligner plusieurs recrues estivales. Côté Union, Blessin lançait d'emblée Mc Allister, Vanhoutte et Rasmussen. A Anderlecht, Riemer alignait Patris, Dupé et Dolberg.
Très vite, l'Union prenait l'ascendant sur la rencontre. Dès la 2e minute de jeu, Lapoussin forçait Dupé à l'arrêt. Plus entreprenants, les Unionistes étaient bien plus en mouvement et, grâce à de belles combinaisons, créaient le danger devant le but anderlechtois. Lynen, à l'entrée du rectangle, tentait sa chance et tirait à un mètre du but (12e).
Attentistes et peu inspirés, les Anderlechtois continuaient à souffrir. Nieuwkoop était tout proche de leur faire payer cash après une passe dans l'axe lunaire d'Ashimeru, mais heurtait le poteau (23e).
Finalement, ce qui devait arriver arriva. A nouveau trouvé sur l'aile gauche, Lapoussin servait Ayensa sur un plateau. L'Allemand crucifiait Dupé et marquait le premier but de l'Union cette saison (30e, 1-0).
Sans réponse et sans créativité aucune, Anderlecht se ménageait (enfin) sa première occasion. Dreyer reprenait de volée après un coup franc mal négocié, mais tirait au-dessus (41e).
L'Union tentait d'enfoncer le clou, via Eckert qui trouvait le poteau (43e), puis Lynen qui croquait sa reprise après un beau mouvement avec Lapoussin - omniprésent - et Rasmussen (45e+1). Anderlecht rentrait aux vestiaires avec seulement un but de retard, et avait intérêt à se réveiller en seconde mi-temps.
Riemer décidait de garder son 11 inchangé. Le Danois persistait dans ses idées, et voyait son équipe proposer un debut de seconde mi-temps catastrophique : pas de mouvement, aucune action dangereuse créée, aucune incursion dans la défense de l'Union. Bref, le néant. De son côté, l'Union se contentait de gérer son avance, en laissant la possession à des Mauves encore en pré-saison.
A 20 minutes de la fin du temps règlementaire, Riemer décidait de changer Patris et Arnstad, en faisant monter Sardella et Leoni. Moris avait son premier "arrêt" de la rencontre à réaliser à la 72e, sur un centre à ras de terre de Sardella.
La plus belle occasion de cette seconde mi-temps ? Une tête de Machida sur coup franc, qui passera juste à côté du cadre (77e).
Désoeuvré, Riemer tentera même de changer la donne en changeant Raman...par Ashimeru, laissant le milieu d'Anderlecht sans joueur créatif.
La fin de match sera rythmée par les innombrables arrêts de jeu et autres accrochages. En toute fin de rencontre, Anderlecht croira même au miracle lorsque Dolberg se présentera devant Moris mais loupera son piqué. L'Union marquera finalement le but du K.O. sur penalty, après que Vertonghen ait contré du bras un centre de Lynen. Puertas transformera l'essai, devant des supporters d'Anderlecht furieux (2-0, 90e+6).
Profitant d'une bonne première mi-temps, l'Union aura conservé son avantage sans problème face à un Anderlecht au mieux apathique, au pire (déjà ?) inquiétant. Une chose est sûre : Brian Riemer et sa bande auront beaucoup de travail dans les prochaines semaines.