Anderlecht, le banc des accusés
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Pendant longtemps cette saison, le RSC Anderlecht pouvait compter cette saison sur des remplaçants décisifs. Depuis quelques semaines, la tendance s'est inversée. Le banc n'est plus une arme à la disposition de Vincent Kompany...
En février dernier encore, le RSC Anderlecht était l'équipe de Belgique dont les remplaçants faisaient le plus la différence. C'était surtout dû à un homme : Benito Raman, resté longtemps cette saison un supersub de luxe. De septembre à février, le n°9 du RSCA avait inscrit 6 buts en jaillissant du banc, et délivré 4 assists. Francis Amuzu, lui, a marqué cette saison 4 buts et donné 2 passes décisives en montant au jeu. Lors de l'avant-dernière journée encore, Amuzu marquait le 3-0 contre Charleroi.
Les deux hommes, et particulièrement Raman, portaient à eux seuls ces chiffres impressionnants du banc anderlechtois. Majeed Ashimeru également, à deux reprises, était entré pour marquer un but, face au Beerschot et Saint-Trond. Le Ghanéen a prouvé récemment être une meilleure option dans le onze. Mais une fois Ashimeru titulaire, un constat : aucun milieu de terrain ne sort du banc pour être décisif. Kristoffer Olsson, Anouar Aït El-Hadj (qui a marqué un but sauvant ses stats à Courtrai), ou même Marco Kana titulaire dimanche : aucun de ces joueurs ne paraît capable d'amener l'étincelle depuis le banc.
Des changements prévisibles
Pire : les changements de Vincent Kompany paraissent cousus de fil blanc désormais. Quand c'est la galère, Joshua Zirkzee est toujours la première victime, sortant entre l'heure de jeu et le début du troisième quart d'heure. Lior Refaelov ne dépasse généralement pas les 75 minutes sans tirer la langue. Et à partir du moment où le duo Amuzu-Raman n'amène rien, comme lors de la finale, comme dimanche et comme trop souvent, Kompany n'a pas les armes pour faire de changement miracle.
Mario Stroeykens, dont on espérait que ce soit la saison de l'explosion, ne monte que sporadiquement et n'a rien montré. Le reste, ce sont des joueurs au profil plutôt défensif, si l'on excepte Aït El-Hadj évoqué plus haut et en difficulté. Autrement dit : une fois l'un ou l'autre titulaire blessé ou en panne, le banc n'a pas ce qu'il faut pour prendre le relais. Au contraire d'un Bruges ou même d'une Union qui avait laissé Lapoussin, Van der Heyden ou encore Kozlowski sur le banc. Et si le noyau était en réalité trop court pour ses ambitions?
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