Pablo Correa relève un sacré défi à Virton : "La lutte pour le maintien sape la confiance, il faut la retrouver"
L'ancien entraîneur iconique de l'AS Nancy, Pablo Correa, passe la frontière belge pour venir relever l'Excelsior Virton. L'Uruguayen a évoqué les défis qui l'attendent en D1B lors de sa conférence de presse de présentation ce mercredi.
Pablo Correa est le nom sorti du chapeau de la direction virtonaise pour redresser la barre en Gaume, alors que l'Excelsior est lanterne rouge avec deux points de retard sur Lommel. "Je suis très heureux d'être ici, même si arriver en milieu de saison est compliqué et que le classement est là pour nous rappeler que la tâche sera ardue", reconnaît le nouveau coach de Virton ce mercredi en conférence de presse. "Le discours de la direction m'a convaincu, je fonctionne au feeling. J'arrive avec l'envie d'amener quelque chose à ce groupe, même s'il faudra faire vite car il ne reste déjà que 12 rencontres de championnat".
Ce groupe a besoin de confiance et d'un accompagnement moral
L'Uruguayen le sait : la tâche sera ardue. "J'étais à Westerlo et j'ai vu une équipe de Virton qui pour le même prix repartait avec quelque chose de chez le leader de D1B, malgré un contexte difficile. Pas seulement de par le classement mais aussi parce qu'il y a un changement d'entraîneur, la volonté de se montrer devant le suivant ... L'équipe a répondu présente, même s'il y a des choses à corriger", estime Pablo Correa.
La lutte contre la relégation, il connaît
Correa a dirigé l'AS Nancy pendant de longues années, et sait donc ce qu'il faut pour lutter contre la relégation. "Il faudra d'abord fixer des objectifs à court terme, match par match, et ne pas assommer ce groupe qui a surtout besoin d'un surplus de confiance. Il faut aussi un accompagnement moral, car je sais d'expérience que la lutte pour le maintien sape la confiance des joueurs", explique-t-il.
"Je peux amener cette expérience à mes joueurs, leur transmettre une confiance dont ils ont bien besoin. Il faudra également de la concentration et de l'agressivité", ajoute l'ancien coach de l'AJ Auxerre. "Les championnats de D2, comme la Ligue 2 que j'ai bien connue, sont souvent plus physiques et agressifs. Le jeu est plus direct. J'aurai aussi besoin de toute l'énergie possible. Je compte donc m'installer près de Virton, oui, afin de ne pas perdre cette énergie sur la route (sourire) !".
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