Le Club de Bruges a retourné une situation bien compromise pour s'imposer à Genk
Bruges a été mené et était à 10, mais l'entrée de Rudd Vormer a fait toute la différence, tant dans les chiffres que dans la mentalité.
La terre a tremblé cette semaine au Club de Bruges. La lourde défaite à domicile contre Leipzig en Ligue des Champions a laissé des traces, tout comme les choix de Philippe Clement. Du coup, tous les yeux étaient rivés sur la compo des champions en titre: toujours pas de Vormer, mais Ignace Van Der Brempt en tant qu'ailier droit dans un 4-3-3.
Bien en place, le Club ne concède pas beaucoup d'occasions en première période, si ce n'est une grosse frappe de Bongonda sur la base du poteau droit de Mignolet. Dans l'autre sens, c'est Mechele qui voit sa frappe du gauche frôler le poteau de Vandevoordt. La lumière va venir via Lang, qui est pourtant assez discret dans ce premier acte. Mais son centre parfaitement dosé trouve Vanaken qui se joue de Hrosovsky et ouvre le score d'une volée du gauche (35', 0-1). Les joueurs de Clement semblent dès lors avoir la main mise sur la rencontre.
Mais en 7 minutes, le duel va prendre une autre tournure. Déjà averti, Ignace Van Der Brempt s'en va tacler Bongonda sur un contre limbourgeois: la sanction est immédiate et incontestable: il est expulsé. Voilà qui remet les joueurs de Genk dans le match, qu'ils dominent d'ailleurs de la tête et des épaules.
Ils sont même rapidement récompensé au début de la seconde période quand, suite à un corner, Hrosovsky reprend de volée dans la lucarne de Mignolet (49', 1-1). Le stade pousse son équipe et ces derniers vont alors accumuler les occasions: deux fois Trésor, Bongonda, Thorstvedt: Bruges plie mais ne rompt pas.
La récompense va venir des pieds de l'homme de l'égalisation, qui cette fois a tout le temps de frapper et qui trompe un Mignolet bien fautif pour le coup puisqu'il se fait avoir par un rebond qui ne semblait pas dangereux (72', 2-1). Genk se dirige vers une belle victoire, mais la défense des Limbourgeois est fébrile et un centre de Vormer trouve De Ketelaere, qui sert Lang pour l'égalisation (78', 2-2). Et ce n'est pas terminé car un nouveau corner de Vormer trouve la tête de Ricca qui donne l'avantage au Club de Bruges (82', 2-3).
Genk a laissé filer une victoire qui lui tendait les bras, alors que du côté de Bruges, on a su serrer les rangs et aller chercher une victoire qui va non seulement remettre tout le monde dans le bon sens, mais qui rapproche aussi le Club de l'Union. Puis comme on dit, une victoire à 10 soude un groupe, qui en avait bien besoin.