Fiorentino Perez ne lâche rien : "La Super League, seule solution contre les clubs-états"

Fiorentino Perez ne lâche rien : "La Super League, seule solution contre les clubs-états"
Photo: © photonews

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Fiorentino Perez a une nouvelle marotte : l'opposition aux "clubs-états", ces clubs dirigés directement ou indirectement par un état souverain, tel le Qatar au PSG ou l'Arabie Saoudite désormais à Newcastle.

Et Fiorentino Perez, grand artisan du projet de Super League lancé en avril dernier et avorté devant la levée de boucliers générale du monde du football, y compris ses instances, ne perd évidemment pas le Nord : pour le président du Real Madrid, ce projet est "la seule façon" de lutter contre ces équipes directement financées par un État. 

"C'est un projet qui installera au moins des mécanismes de contrôle financier strictement respectés et prévenant la prolifération de situations inacceptables lors desquelles des clubs reçoivent des financements illimités de la part d'États ou d'autres sources", a déclaré Perez lors de l'Assemblée générale du Real Madrid. "Cette pratique est indigne de l'Union Européenne, fausse la concurrence et mène le football à la ruine". Fiorentino Perez s'en est également pris directement à l'UEFA et à son président, Aleksander Ceferin. 

Comment le président de l'UEFA peut-il insulter publiquement le président de la Juventus ? 

"Les clubs (sous-entendu membres de la Super League, nda) ont été menacés de sanctions ne respectant pas la loi, les présidents de ces clubs ont été insultés. Comment le président de l'UEFA peut-il publiquement insulter le président de la Juventus, l'un des plus vieux et plus prestigieux clubs, via des mots que je ne répéterai pas ici (Ceferin avait traité Andrea Agnelli, entre autres, de "serpent" et de "traître", nda)?", s'interroge le président du Real Madrid. "La pression et les menaces exercées par l'UEFA ont été si extrêmes que neuf des 12 clubs ont dû publiquement annoncer leur retrait du projet sans prendre en compte les accords qu'ils avaient signé et qui ne pouvaient légalement pas être rompus". On l'aura compris : Fiorentino Perez en a encore gros sur le coeur, et ne lâchera rien pour réhabiliter la Super League. 

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