Un Anderlecht transfiguré après la pause écrase complètement Malines
Photo: © photonews
Suis Walfoot dès à présent sur Instagram!
Incroyable scénario au Lotto Park : alors qu'ils faisaient grise mine à la pause, les Mauves ont atomisé le KV Malines en seconde période.
Volle huis au Lotto Park ce dimanche, et avec des visiteurs : cette fois, c'est bien le retour à la normale, et pour l'occasion, inutile de souligner que les supporters du RSCA espèrent bien du spectacle. Après tout, face à Seraing et même Vitesse (malgré le résultat), ils avaient été servis. Mais cette fois, pas de place pour l'approximation : la défaite à Genk, après l'élimination européenne, a fait mal.
Les pires 45 minutes depuis l'Union
Pour l'occasion, Kompany prend une décision : pas celle de titulariser Verschaeren, à peine revenu de Kazan, mais bien Christian Kouamé, aux dépens de Joshua Zirkzee. Michael Murillo, lui, est bien là malgré le jetlag panaméen, mais n'est pas des plus vifs, et Nikola Storm s'en rend vite compte. Josh Cullen doit couvrir du mieux qu'il peut le flanc droit anderlechtois, à l'abandon. C'est cependant de la gauche que Mrabti alerte en premier Van Crombrugge (3e).
Raman, le plus présent des Anderlechtois, frôle les buts sur un service d'Aït El-Hadj, revenu en grâce ; c'est ensuite Refaelov qui force Coucke à un premier arrêt (11e). Des occasions isolées dans une mi-temps cataclysmique : le milieu est absent, et c'est sans passer par lui qu'Anderlecht ouvre le score un peu par hasard, Bateau se trouant pour laisser filer Benito Raman (23e, 1-0).
Le Kavé, jusque là dans son match et régulièrement aux abords du rectangle, accuse un peu le coup, mais Anderlecht ne pose pas pour autant mieux son jeu. Van Crombrugge, qui baille déjà aux corneilles depuis le début du match, se laisse presque piéger par un centre-tir de Storm qu'il pousse, semble-t-il, dans ses filets - mais le Malinois est hors-jeu (35e). Qu'à celà ne tienne, sur une enième approximation entre Gomez et Hoedt, Storm est lancé et fusille cette fois le portier adverse (37e, 1-1).
Kouamé, pari gagnant
Les murs du vestiaire ont-ils tremblé à la pause ? Toujours est-il que c'est une autre équipe qui remonte sur le terrain. Très vite, Kristoffer Olsson envoie une petite balle piquée vers Christian Kouamé qui profite d'une incroyable passivité défensive, un peu comme Raman sur le premier but, et fait 2-1 (49e).
Verschaeren rentre au jeu dans la foulée et c'est lui qui sera à la baguette sur le but du break : "The Kid" se retourne et lance Sergio Gomez, dont le centre offre à Kouamé son doublé (3-1, 57e). C'est ensuite le même Verschaeren qui profite d'une défense malinoise démantelée pour servir cette fois Murillo sur un plateau, même si le Panaméen est un peu chanceux sur sa reprise, qui lui rebondit dessus (61e, 4-1). En plus de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, le match est tué.
S'il y a aussi beaucoup à dire sur la façon incompréhensible dont le Kavé s'est aplati au retour des vestiaires, tout réussit à Anderlecht : à peine rentré, Francis Amuzu fait tranquillement 5-1 comme à la parade sur un centre de Michael Murillo (74e), dont on rappelle qu'il était aux fraises pendant 45 minutes et compte donc un but et un assist. Bref : un match schizophrène, car la seconde période du RSCA est certainement ... sa meilleure depuis longtemps. Yari Verschaeren, l'un des grands hommes de ce retournement de situation, fera même 6-1 en dribblant tranquillement Coucke (85e).
Jeu, set et match ? Pire, car c'est ensuite ... Joshua Zirkzee qui va y aller de son petit pion (7-1, 88e). Malgré le 7-2 sur coup-franc direct signé Onur Kaya (89e), cette gifle devrait être fatale à Wouter Vrancken, dont les Sang & Or étaient déjà mal en point. Côté Anderlecht, si une seconde période pareille ne sert pas de déclic définitif, c'est à n'y rien comprendre, car c'est pour voir une telle équipe que le Parc Astrid était rempli ce dimanche.
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot