Kompany veut régler un problème : "La peur se ressent dès la 85e minute"
Photo: © photonews
La première de Vincent Kompany sur le banc du RSC Anderlecht s'est terminée sur une fausse note : un but encaissé en toute fin de rencontre. À Ostende, il faudra mettre de côté la peur qui semble s'insinuer chez les joueurs quand le match touche à son terme ...
Anderlecht a un sérieux problème cette saison : les buts encaissés en fin de rencontre. Contre le KV Malines, les Mauves ont gaspillé un avantage de deux buts ; contre Saint-Trond, l'ombre d'un même scénario a plané sur le RSCA après le but de Balongo à la 88e ; contre l'Excel Mouscron, Harlem Gnohéré a permis aux Hurlus de prendre un point dans les arrêts de jeu. "J'ai même chronométré cette tendance. À partir de la 85e minute, la peur s'insinue dans la tête des joueurs", regrette Vincent Kompany ce mercredi en conférence de presse, à l'approche du déplacement à Ostende.
Le nouveau coach du RSCA précise : "Ce ne sont pas tant des moments en possession de balle qu'une sensation générale que nous donnons à l'adversaire, celle d'être toujours dans le match". Une seule façon pour éviter cela : tuer la rencontre, ce qu'Anderlecht peine à faire. "Manque de créativité ? En préparation, oui, mais face à Mouscron, j'en ai vu assez. Ce qu'il a manqué, c'est de la qualité dans la finition. Je ne dis pas qu'il n'y a pas cette qualité dans le groupe, mais qu'il en a manqué dimanche".
Convertir les occasions
Globalement, Kompany ne voulait pas jeter le bébé avec l'eau du bain. "Je l'ai dit aux joueurs : j'ai vu une équipe agressive, qui prenait beaucoup de seconds ballons, qui a joué plus vite que précédemment. Il a juste manqué la précision dans le dernier geste. Il y a beaucoup à faire, mais je ne crois pas qu'il faille tout changer à cause du résultat", estime-t-il.
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