Anderlecht a évité le pire : maintenant, l'heure de vérité avant Noël

Franky Vercauteren la jouait fine après la qualification : "Soulagé ? Pourquoi serais-je soulagé ? Nous devons gagner tous les matchs, non ? C'est normal", lançait le T1 d'Anderlecht. Depuis son arrivée à la tête de l'équipe, Vercauteren la joue pacificateur (certains diraient langue de bois) ; jamais un mot plus haut que l'autre, jamais une opposition aux idées romantiques de Kompany, et un déni total de la pression. 

Pourtant, il y a les faits : si Anderlecht était éliminé ce jeudi, le "projet Kompany" pouvait oublier tout trophée pour son An 1. Et si dans la foulée les semaines à venir, apocalyptiques (Charleroi, Sclessin, Genk, le Bosuil et Bruges) se terminaient par un bilan négatif, le RSCA aurait commencé l'année 2020 comme une âme en peine : sans Coupe, sans aucun espoir d'aller chercher le top 6, il aurait fallu puiser dans les réserves pour terminer la saison de manière appliquée. 

Décembre peut toujours être fatal 

Mais la bulle d'air que s'est octroyé Anderlecht en éliminant Mouscron ne durera pas indéfiniment : le quart de finale face au FC Bruges, nouveau choc ajouté à la liste, se tiendra déjà dans ... 12 jours. D'ici là, les Mauves auront reçu Charleroi et se seront rendus au Standard. 

Imaginons le meilleur scénario : Anderlecht réalise un 6/6 avant d'éliminer le FC Bruges. Le top 6 pourrait être à nouveau à portée avant les fêtes, et les Mauves ne seraient plus qu'à deux matchs des poules européennes tout en ayant éliminé l'un des favoris. Le pire scénario ? 0/6 et une élimination mettraient à peu près un "terme" à la saison anderlechtoise avant même le mercato hivernal. Les joueurs savent ce qu'ils ont à faire pour vivre un joyeux Noël ...