Prêté par Anderlecht, il est en difficulté dans sa nouvelle équipe : 3,5 millions d'euros jetés par les fenêtres ?

Malgré l’enthousiasme qui entourait son transfert, il est rapidement devenu invisible face aux bonnes performances de concurrents comme Heymans, Guiagon et Bernier, écrit La DH. Ses titularisations se sont limitées à deux matchs contre le Standard, mais il n’a pas saisi l’opportunité. Selon Mehdi Bayat, Flips a pourtant bien commencé, notamment lors des 25 premières minutes contre Sclessin en octobre, mais après, sa situation s’est dégradée. Après un court passage contre Louvain en novembre, il a totalement disparu des radars.

Depuis le 30 novembre, Flips n’a pas joué une seule minute. Même face à un manque de joueur, il n’a pas eu sa chance. Lors du match contre La Gantoise, l’entraîneur Rik De Mil a préféré décaler un arrière droit plutôt que de titulariser Flips. Pire encore, il a été relégué derrière un jeune joueur inexpérimenté.

Les choses se sont aggravées lorsqu'il n’a même pas été sélectionné pour les rencontres contre le Cercle et Dender. Ce n’est que grâce à la maladie de Bernier qu’il a été sur le banc la semaine dernière contre le Beerschot. L’entraîneur a reconnu que Flips vivait mal cette situation, mais a également souligné que le milieu de terrain était revenu à l’entraînement avec un état d’esprit amélioré ces dernières semaines.

Son passage à Charleroi, cependant, pourrait ne laisser que peu de traces. "Un échec ? Difficile à dire, car il a à peine eu des chances", déclare Bayat dans le journal wallon. "Un véritable échec, c’est quelqu’un qui commence cinq fois titulaire et échoue à chaque fois." Mais la réalité est que Flips, qui a coûté 3,5 millions d’euros à Anderlecht en 2023, devra prendre une décision cruciale sur son avenir cet été.