Un économe du sport détaille les chiffres inquiétants sur les finances des clubs de D1A

Malik Hadrich
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Un économe du sport détaille les chiffres inquiétants sur les finances des clubs de D1A
Photo: © photonews

Seuls six clubs de Jupiler Pro League ont réalisé des bénéfices. Tous les autres sont dans le rouge. Les comptes annuels des clubs de D1 belge ne sont pas reluisants. L'économe du sport Wim Lagae y voit plusieurs raisons assez évidentes.

Les salaires des joueurs au sein des clubs de D1A ont atteint un point culminant.  Gert Verheyen l'a lui-même reconnu.  "Ce record de dettes est lié à l'augmentation des salaires des joueurs.  Ceux-ci ont augmenté de nouveau de 5%.  Mais les revenus n'ont pas augmenté" a déclaré Wim Lagae au micro de Radio 1.

"Ce que nous observons, c'est qu'il y a énormément de pression sur les plus petits clubs professionnels pour ne pas descendre.  Ce qui compte, c'est prendre des points.  C'est une pensée à court terme.  Ce n'est qu'à la fin du voyage que les comptables font les comptes et examinent les chiffres.  La logique du football domine la logique du management.  C'est ce qui explique que les noyaux sont surchargés, que les entraîneurs sont nombreux...  C'est une course vers les sommets."

D1B

Tout est donc entrepris pour éviter la rétrogradation en D1B : "La D1B n'est pas considérée pour rien comme un enfer financier.  Les revenus diminuent sérieusement, le sponsoring s'assèche, les droits TV diminuent de 4 à 1 million d'euros, les business seats sont plus difficilement vendus...  C'est un format aberrant avec peu d'attention médiatique."

Mais l'ancienne D2 était encore pire de ce point de vue-là.

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