Remacle: "Bayat ne voulait plus que je joue, seul Mazzù a eu des c*uilles"
Suis Walfoot dès à présent sur Instagram!
Jordan Remacle n'est plus footballeur professionnel : il évolue à Solières, en D2 Amateurs, après avoir connu une fin de parcours frustrante à Charleroi. Et l'ailier est assez amer...
Il n'a que 31 ans et pourtant, il est désormais retraité du monde du foot professionnel : Jordan Remacle travaille dans un garage et évolue à Solières, en D2 Amateurs. "Quand je vois certaines équipes, je me dis que j'y aurais ma place", reconnaît-il dans un entretien accordé à la Dernière Heure.
L'honnêteté de Mazzù
"Mais passer plusieurs mois sans club m'a fait me rendre compte que j'aimais être avec ma famille. C'était peut-être le bon moment", continue Remacle. Même si ce "bon moment", ce n'est pas vraiment l'ex-Zèbre qui l'a décidé mais... Charleroi. "La décision de ne me plus me faire jouer, elle a été prise par Mehdi Bayat. Il voulait mettre ses joueurs en avant, ceux qui avaient un contrat plus long, pour pouvoir les vendre".
Ce que l'administrateur-délégué n'est jamais venu lui dire en face. "Un seul a eu l'honnêteté de me le dire : Felice Mazzù. Il m'a dit que je pouvais être aussi bon que je voulais, je ne serais jamais premier choix. Il est le seul qui a eu des couilles", révèle Jordan Remacle.
J'ai senti que ça aurait arrangé Charleroi que je ne revienne pas de blessure
"Que Mehdi Bayat décide que je ne joue plus, très bien ; mais on aurait pu me faire monter au jeu de temps en temps pour montrer au football belge de temps en temps. Je revenais d'une lourde blessure et quand je suis enfin fit, on ne me fait pas jouer ; les clubs se demandaient si je savais encore jouer", explique-t-il encore.
Pire : lorsqu'il se blesse, Remacle s'entend dire à Charleroi qu'il ne rejouera plus jamais au football. "Le docteur Bonjean, du Standard, m'a dit que j'avais juste besoin de temps et je l'ai écouté. J'ai senti que ça emmerdait Charleroi. Ca les aurait arrangés que je ne revienne pas", lâche l'ancien carolo. "Aujourd'hui, je n'ai plus rien du tout. Mais que les clubs pensent que je ne pourrais plus jouer m'a mis la corde au cou".
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot