Berrier revient sur sa rupture avec Ostende et Coucke : "Je ne lui en veux pas"

Manuel Gonzalez
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Berrier revient sur sa rupture avec Ostende et Coucke : "Je ne lui en veux pas"
Photo: © photonews
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Après avoir rendu de bons services à Zulte-Waregem durant deux périodes, le petit médian français a ensuite été important à Ostende. Mais l'histoire s'est terminée sur une mauvaise note.

Dans un entretien accordé à la DH, Berrier est revenu sur ce long épisode. “Je devais partir en Thailande mais on me l’a refusé. À l’époque, mon agent, Jacques Lichtenstein, me dit que Marc Coucke me laissera partir gratuitement pour services rendus. Un club thaïlandais m’a contacté, j’étais intéressé mais je voulais en parler avec mon président d’abord. Je n’allais pas gagner beaucoup plus qu’à Ostende mais c’était plus pour l’expérience de vie. Coucke m’a répondu que je ne partais pas puis on a discuté et il voulait retoucher de l’argent", explique-t-il.

"Il a demandé trois jours de réflexion puis m’a dit qu’il était impossible que je parte. Je ne sais pas pourquoi, ni comment. Il m’a dit : ‘tu ne partiras pas’ . Alors je lui ai répondu que je ne jouerai plus pour le club. Sa parole n’avait pas été tenue. Ils m’ont envoyé en réserve, je me suis dit qu’ils n’allaient pas le faire, ils l’ont fait. J’y suis allé alors qu’en quatre ans, je n’avais pas manqué un entraînement ; j’avais tout fait pour le club en jouant parfois blessé.”

Il n'a pas tenu sa parole

"Vu la tournure des événements, alors que j’étais juste déçu de la situation, mon agent, Luc Devroe et Marc Coucke ont tous cru que je travaillais avec Mogi alors que je ne l’ai jamais eu au téléphone. Ils pensaient que je voulais faire comme Proto. Ils n’ont pas compris. Je n’ai simplement pas accepté que la parole donnée ne soit pas tenue. Puis, après trois mois en réserve, ils m’ont repris en équipe A parce qu’à l’époque, si je ne partais pas en stage hivernal, je pouvais porter plainte contre eux et ils auraient dû me payer les 18 mois restants de mon contrat. La loi a obligé Ostende à me réintégrer. Je voulais faire valoir mes droits.”

Je pense que ce qui a fait mal à Marc Coucke, c’est qu’il me considérait comme son fils. Je suis le premier joueur qu’il a fait signer à Ostende, j’étais proche de ses parents que je voyais après les matches. C’était fusionnel. Que je lui dise que je ne voulais plus jouer pour lui l’a déçu et il a été fâché. Je ne lui en veux pas, je ne suis pas rancunier, j’ai passé de bons moments à Ostende. J’ai fait les choses comme je devais les faire, grâce à cela, dans un sens, je suis encore en vie car si je n’avais pas été moi-même, je serai resté à Ostende. Et mon problème de coeur n’aurait pas été détecté. Je suis content d’avoir dit ce que je pense. J’ai été vrai, j’ai été moi-même, cela m’a sauvé la vie.”

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