Preud'homme : "On se devait de prendre ces risques"
Photo: © photonews
Suis Walfoot dès à présent sur WhatsApp !
Les absences offensives se sont fait cruellement ressentir lors des 45 premières minutes face à Krasnodar. Si Djenepo et Lestienne n'étaient pas en mesure de jouer longtemps, ils ont été lancés pour changer le cours de la rencontre.
Plus efficace, le Standard a décroché une belle victoire face à un adversaire de qualité. "On a réussi une partie du travail en première mi-temps, car on arrivait à les empêcher de jouer leur jeu, si ce n'est à certains moments", analysait le coach liégeois. "On a vu plusieurs de leurs ballons qui sortaient en-dehors des limites de jeu. Malheureusement, en possession, quand on avait un joueur libre entre leurs zones de pression et leur défense, on n'a pas suffisamment eu de présence pour leur faire mal."
Le but d'Emond a bien aidé, mais le changement tactique aussi. "On a pris certains risques en lançant Djenepo et on a changé quelques positions. J'admets que Ochoa nous a sauvés, mais il fallait de la réussite pour gagner, celle qu'on n'a pas eu dans d'autres rencontres. Il fallait y croire jusqu'au bout, on avait prévenu nos joueurs qu'on allait énormément souffrir par moments. Il fallait rester dans l'organisation pour faire mal à certains moments. Puis il y a ces deux buts magnifiques, qu'on ne marque pas tous les jours, même s'il y a aussi le poteau de Carcela."
On ne marque pas ces buts tous les jours
Le jusqu'au-boutisme liégeois a payé. "A 1-1, vu la qualité de l'adversaire, on aurait pu se contenter du nul, mais on a continué à y croire. Malgré nos lacunes, je suis satisfait du travail qu'ils ont effectué."
Michel Preud'homme est revenu plus en détail sur la montée de Djenepo au repos. "C'était un dilemme, mais Lestienne ne pouvait jouer que quinze à vingt minutes et dans le feu de l'action, particulièrement en Coupe d'Europe, on a l'envie de faire le maximum et de prendre des risques. Le stade n'était pas plein, mais pour les supporters qui nous ont soutenu dans les moments difficiles, on se devait de prendre ses risques."
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot