La carrière de Corentin Fiore au Standard en cinq matches
Photo: © photonews
Pur produit rouche, Corentin Fiore a réussi à s'imposer au Standard, connaissant des hauts et des bas. C'est finalement dans la plus grande discrétion qu'il s'est engagé pour Palerme, leader de la Serie B. Mais ses trois premières saisons en tant que professionnel ne seront pas oubliées.
La lumière et l'obscurité, ce sont les extrêmes qui pourraient résumer le début de carrière de Corentin Fiore, jeune carolo devenu un vrai liégeois au fil des années passées à l'Académie. Après avoir attendu un certain temps pour recevoir sa chance en équipe première, l'espoir rouche a fini par s'imposer en tant qu'arrière gauche, commençant à se faire une très belle réputation.
Mais s'inscrire dans la durée au Standard est loin d'être facile. Trop peu offensif par rapport à la concurrence, parfois pas assez rapide face aux vifs ailiers adverses, Corentin Fiore a fini par perdre du crédit, avant qu'une blessure l'empêche de prouver à Sa Pinto qu'il pouvait se rendre utile.
11/12/2014 : Standard – Feyenoord (0-3)
Déjà eliminé avant d’aborder la dernière rencontre de sa poule qui contenait le FC Séville et Rijeka, le Standard de Vukomanovic a abordé cette rencontre avec peu de motivation.
L’un des rares points positifs, au vu de la victoire obtenue facilement par les Hollandais, fut la titularisation de Corentin Fiore aux côtés de Laurent Ciman. Le défenseur de 19 ans fêtait alors ses débuts pro, via l’Europa League.
17/01/2016: Lokeren – Standard (0-2)
Le remplacement de Vukomanovic par Riga n’a pas fait les affaires de Fiore, qui a dû attendre l’arrivée de Muslin et un mercato estival chamboulé pour retrouver du temps de jeu. Avec Yannick Ferrera, Fiore a été utilisé à toutes les sauces, réalisant une première pige comme arrière gauche contre Malines puis dépannant même comme médian défensif.
La mentalité du jeune hennuyer plaisait à l’entraîneur bruxellois, qui allait faire de lui son arrière gauche attitré pour la majorité des rencontres depuis le déplacement à Lokeren jusqu’au terme de la saison. C’est à cette place que sa réputation allait se faire, attirant même le regard de Marc Wilmots à quelques mois de l’Euro.
02/02/2016 : Genk – Standard (1-1)
Les Rouches ont manqué les Play-Offs 1, mais ils se rachètent en remportant la Coupe de Belgique face à Bruges. Ce trophée, Corentin Fiore y a contribué sans participer à la finale.
Après avoir disputé la première rencontre à Coxyde, le défenseur a pris aux deux rencontres face à Genk en demi-finale, en s’arrachant pour défendre le but de Valdés lors du retour. Seul hic, la carte jaune reçue qui le privera du déplacement au Stade Roi Baudoin. Sous l’émotion, il termine la partie en pleurs. C’est depuis les tribunes que la première ligne de son palmarès s’inscrira.
03/11/2016 : Panathinaïkos – Standard (0-3)
Ce match restera certainement l’un des plus beaux souvenirs du joueur hennuyer. S’il n’est monté qu’à la mi-temps, il était présent sur le terrain lors des trois buts inscrits. C’est même lui qui a passé la balle à Ibrahima Cissé, qui avait ouvert le score d’une puissante frappe lointaine. Il enregistrait alors son second et dernier assist pour les Rouches.
Le doublé de Belfodil par la suite a assuré la première et unique victoire des Liégeois dans cette phase de poules gâchée lors des rencontres à domicile.
25/04/2017 : Standard – Waasland-Beveren (0-2)
Il ne le savait alors pas, mais Corentin Fiore a disputé son cinquantième et dernier match pour le Standard lors d’une nouvelle sombre soirée de Play-Offs 2. A la dérive, le navire rouche s’approche du terme d’une saison catastrophique.
Celle de Fiore fut également manquée, perdant le crédit qu’il avait gagné la saison précédente. Il disparaissait pour les cinq derniers matches de la saison, José Jeunechamps avait opté pour son concurrent principal, Darwin Andrade.
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