Perbet sur son douloureux départ de Gand : "Avec une explication honnête, j'aurais pu comprendre mais la manière avec laquelle j'ai été poussé sur le côté..."

Dans "De Krant van West-Vlaanderen", le voleur de buts français qui est prêté par le Club de Bruges à Courtrai jette un regard sur le match à venir contre son ancienne équipe. Perbet revient également sur ses douloureux adieux : "L'entraîneur Hein Vanhaezebrouck préférait un attaquant physique et fort dans le jeu de tête. Il a donc choisi pour Kalifa Coulibaly. J'aurais pu me contenter d'une explication honnête mais la manière avec laquelle j'ai été mis sur le côté lors de la préparation d'avant-saison... Un jour avant le départ en stage, j'ai reçu à 23h30 un e-mail de l'entraîneur qui me disait que je ne devais pas venir en stage. Heureusement que j'ai vérifié encore mes mails à cette heure tardive !"

Revenir avec plaisir

'Perbut' est une garantie de goals pour chaque club mais il a atterri dans le noyau B. Puis, le Club de Bruges a frappé à sa porte et lui a offert une issue. Ce transfert n'a pas été fructueux. Avant la fin du mercato estival, Perbet est reparti en location. Cette fois, la destination s'appelle Courtrai. "Parce que je m'en suis allé chez l'ennemi des Blauw en Zwart, je me rends compte que certains supporters du noyau dur de Gand seront fâchés sur moi. Pourtant, je reviens avec plaisir à la Gantoise. J'y ai vécu malgré tout une belle période."

Frais dans la mémoire

Expérimenté, Perbet n'était pas un titulaire indiscutable mais il était bien important pour les Buffalos : "J'ai inscrit un bon nombre de buts. J'ai joué l'Europe. J'ai marqué le but de la qualification pour les 1/8e de finale à Wembley contre Tottenham. Et avec quatre goals lors des quatre derniers matchs de la compétition régulière, j'ai participé à la qualification in extremis de Gand pour les play-offs 1. J'avais d'ailleurs une bonne relation avec la direction et les supporters. C'est seulement dommage que beaucoup ne se souviendront que de mon renvoi dans le noyau B et de mon passage à Bruges. Car cela reste frais dans les mémoires."