Le Club de Bruges domine Anderlecht et le championnat
Enfin! Après onze longues années d'attente, le Club de Bruges a enfin empoché le quatorzième titre de son histoire en dominant de la tête et des épaules un Anderlecht venu dans la Venise du Nord en victime consentante.
Michel Preud'homme aligne encore Claudemir au milieu de terrain, vu l'absence de Refaelov. Besnik Hasi lui n'a pas d'autres choix que de replacer Tielemans aux côtés de Dendoncker, vu la blessure de Defour.
Bruges met directement la pression sur un coup franc de Vormer, mais la tête de De Bock est repoussée des poings par Silvio Proto. Le public pousse, réclame, encourage. Le douzième homme des Gazelles est aussi prêt. Vanaken et Izquierdo sont à deux doigts d'ouvrir le score, mais Nuytinck s'interpose. Denwil manque sa tête quelques secondes plus tard. Anderlecht est dans les cordes.
L'esprit de Sterchele
Le jeu offensif des Mauves? Inexistant et il faut en plus un Proto attentif pour sortir dans les airs devant Diaby. Alors ce qui devait arriver arrive...dans la minute la plus symbolique au Jan Breydel: la 23ème. Izquierdo déroule, sert Meunier sur la droite. Le Diable Rouge centre pour Diaby qui prend le dessus sur Heylen, sa tête trompe un Proto fort peu inspiré sur le coup (23', 1-0). Anderlecht coule six minutes plus tard quand ce même Diaby double la marque (29', 2-0), décalé par Claudemir.
Anderlecht essaie bien de réagir, mais Okaka est muselé par un Engels impérial. L'Italien s'énerve même de plus en plus au point de prendre un carton jaune pour avoir repoussé le Diable Rouge. A l'image d'un Anderlecht frustré et spectateur. Dans les arrêts de jeu, Acheampong met pour la première fois Butelle en difficulté, mais le Français s'en sort, Engels contre la frappe de Dendoncker.
Les Brugeois sont bien trop forts
Besnik Hasi effectue un changement à la pause. Matì Suarez remplace Stéphane Badji, à la rue face à Izquierdo. C'est Heylen qui glisse sur la droite alors que Dendoncker se retrouve en défense centrale.
L'effet? Nul, tant les Brugeois sont maîtres de la rencontre. C'est d'ailleurs Proto qui doit par deux fois sauver les siens sur des frappes de Vormer et d'Izquierdo. Pour effacer les derniers doutes, Vormer s'applique et trouve la tête de Vanaken, le seul joueur qui va au ballon dans le rectangle. Proto est battu et abattu. C'est terminé, le public brugeois peut faire la fête (62', 3-0). Timmy Simons ajoutera un quatrième but, synonyme de déroute anderlechtoise (4-0).
Ce FC Bruges est un bien beau champion.