Après une première période emballante, riche en buts, la seconde a laissé tout le monde sur sa faim. Ce résultat n'arrange pas les deux équipes et les Hurlus peuvent rentrer à la maison avec des regrets.
Glen De Boeck choisit la forme du moment et aligne Badri sur le côté gauche, Dussenne retrouve sa place dans l'axe de la défense des Hurlus.
Et heureusement, car le capitaine est à la bonne place, sur un corner de Dingomé, pour fusiller le pauvre Van Langendonck du petit rectangle (4', 0-1). Cet avantage sera de courte durée, sur un coup de pied arrêté les locaux vont égaliser. Un coup-franc de Lecomte mal botté est dévié du talon par De Ceulaer. Le ballon semble perdu mais Cools place une tête rageuse avec la complicité de Castelletto qui trompe Vagner via le poteau (10', 1-1).
Mais cette kermesse de buts n'est pas terminée. Gounongbe, en contre, s'en va servir Henkens au second poteau pour donner l'avantage à Westerlo (27', 2-1). Mouscron dans le dur? Certainement pas, Tirpan sonne la charge et centre au second poteau pour Oussalah qui égalise d'une superbe volée du gauche (34', 2-2). Quatres buts et beaucoup d'occasions pour les Hurlus, les joueurs peuvent rentrer aux vestiaires.
La deuxième période reprend avec un changements chez les Campinois: Molenberghs remplace Lecomte et se met directement en évidence avec une frappe du droit qui s'envole au-dessus des buts de Vagner. Le jeu pétillant et offensif est resté aux vestiaires et Westerlo attend le contre fatal.
Mouscron-Péruwelz domine clairement les débats, Westerlo attend un contre ou une erreur de l'adversaire. Viola teste les gants de Van Langendonck sur une frappe à distance, juste après avoir remplacé Dingomé. Il ne se passera plus rien dans ce match.
Les Hurlus ont mené très tôt dans cette rencontre, mais deux buts venus de nulle part ont empêché les hommes de De Boeck de repartir avec les trois points. Il faudra maintenant grapiller des points contre Anderlecht pour la dernière sortie à domicile.