Bruges en PO2, Anderlecht dernier des PO1... Imaginons une catastrophe

Scénario n°1 : le Standard en stand-by

Yannick Ferrera, il est bien gentil, mais avec les Van Damme, Knockaert et Enoh, ça ne passe pas. Alors à la trêve hivernale, après un ignoble 7/30, il retourne à Saint-Trond, entretemps retombé à la 10e place. Alors qu’il doit trouver son quatrième - si on compte Deflandre - coach de la saison, Bruno Venanzi décide de réinstaurer le système de paiement de l’entraîneur pour jouer.

Un seul coach accepte de jouer le jeu : Gilbert Bodart. Le système fonctionne… contre Anderlecht (but de Legear) et contre Gand (forme éblouissante de Brüls), mais c’est à peu près tout. Les casquettes à OHL (5-1) et surtout à Malines (6-0) suffisent pour classer les Rouches à la 15e place en fin de championnat. Et comme la réforme est passée par là, ben le Standard est sauvé… mais ne joue plus rien jusqu’en juillet.

Scénario n°2 : Anderlecht dernier des PO1

Actuellement deuxième avec 10 points, le Sporting profite ensuite de la neutralisation générale des clubs concernés par le Top 6 pour se qualifier pour les PO1 avec 40 points, soit le plus petit total depuis l’instauration des Play-Offs en 2009. Battus dès la première journée à domicile par Courtrai, les hommes de Besnik Hasi voient leur coach donner sa démission pour rejoindre Boussoufa à Al-Ittihad.

Pour le remplacer, HVH table sur le duo Frutos-Pareja qui en profite pour rapatrier Christian Leiva en tant que T2. Mais la série offensive désastreuse des Mauve et Blanc se poursuit : Ezekiel n’inscrit qu’un but sur sa saison (au Standard pour une victoire 0-1), Okaka devient plus large que haut – qu’est-ce que ça va donner dans le prochain FIFA ?! – et Suarez se reblesse, c’est donc Sylla qui est élu "Attaquant de la saison" par les supporters grâce à ses doublés inutiles en phase classique contre Mouscron, Malines et OHL lors de victoires par quatre buts d’écart.

Le Sporting termine l’année en étant battu 3-1 chez le champion ostendais sur un doublé de Canesin.

Scénario n°3 : Bruges se contente des PO2

Plutôt efficace à domicile (toutes les grosses écuries seront battues au Jan Breydel à l’exception de Zulte qui gagnera grâce à Jorgensen), le FC Bruges va incroyablement louper les PO1 à cause d’un bilan d’une seule victoire à l’extérieur sur l’ensemble de la phase classique. MPH est néanmoins sauvé par le parcours héroïque en Europa League où les Blauw en Zwart retombent finalement contre Man U, reversé de Champions League.

Echouant à deux points d’Anderlecht, sixième, les Brugeois repartent de plus belle en attaquant les PO2 en boulet de canon : 19 buts inscrits en quatre rencontres et une qualification pour la finale assurée à deux journées de la fin. La finale, contre Lokeren, ne doit être qu’une formalité, surtout que le score de 3-1 à l’aller semble confortable. Mais les jambes de Simons flanchent au retour, les Waaslandiens l’emportent 2-0 et s’offrent l’Europe grâce… au but à l’extérieur.