À Charleroi, Edgar Makanga 

Comme pressenti avant la rencontre, l'entraîneur Felice Mazzù décidait de laisser Neeskens Kebano sur le banc, au profit d'un 4-4-2 où Florent Stevance partageait la pointe de l'attaque avec David Pollet. À charge pour Enes Saglik d'occuper à nouveau le flanc gauche.

Équilibrée, la première période fut marquée du sceau de l'ennui. Le manque flagrant de créativité des Zèbres - et l'ombre de Neeskens Kebano - se firent cruellement ressentir sur la pelouse.

Le seul et unique tir cadré de la première période survenait à la ... 38e minute, avec un envoi puissant de Francis N'Ganga repoussé des poings par par Koen Van Langendonck. Le meilleur acteur du premier acte fut sans aucun doute la T4 du Mambourg, en dépit de chants peu "ludiques" à l'encontre de l'ancien Carolorégien Mohammed Aoulad ...

Peu après le retour des des vestiaires, Felice Mazzù décidait d'enlever un médian récupérateur et de sacrifier Christophe Diandy pour faire monter Kebano (53e).

Dans la foulée, sur un centre de N'Ganga, la tête de Stevance filait de peu à côté (53e). Un envoi puissant de Saglik (57e) obligeat le portier campinois à une nouvelle intervention.

L'embellie fut cependant de courte durée, en dépit des montées au jeu successives de Clinton Mata (67e) et de Roman Ferber (82e).

Toujours convalescent, le Sporting de Charleroi n'allait jamais parvenir à trouver la faille, au grand dam du public hennuyer, qui a copieusement sifflé son équipe au coup de sifflet final.

Après le Zorya Luhansk (3-0), le Club de Bruges (0-0) et Oud-Heverlee Louvain (2-0), les Hennuyers sont restés stériles devant le but adverse pour la quatrième fois consécutive.

Inquiétant avant deux déplacements périlleux, au Racing Genk et ensuite à Saint-Trond.