Anderlecht ou l'art de se faire peur
Photo: © SC
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Anderlecht a obtenu une victoire à l'arrachée contre les mauves anversois. Tel un sprinter, le Sporting a donné le coup de rein nécessaire à l'approche de la ligne d'arrivée.
Anderlecht a joué ce dimanche avec le feu. Nettement supérieurs au Beerschot, les Bruxellois ont cependant baclé leur copie en première mi-temps en se montrant peu inspirés dans leur animation de jeu.
C'est donc sur phases arrêtées que les visités trouvèrent la faille dans le dispositif défensif anversois. A la demi-heure de jeu, Roland Juhasz reprit victorieusement de la tête un coup franc botté par Lucas Biglia.
Et cinq minutes plus tard, Guillaume Gillet appliqua la même formule en mettant la tête sur un corner tiré par l'inévitable Biglia (2-0)
En deuxième mi-temps, l'équipe d'Ariel Jacobs parut vouloir plier définitivement le match, mais c'est le Beerschot qui frappa. Losada trouva Porokara qui partit à la "limite" du hors-jeu pour tromper Silvio Proto.
Cinq minutes plus tard, les mauves anversois revinrent tout à fait dans le match. Porokara se fit sécher par Cheikou Kouyate dans le rectangle. Et Hernan Losada convertit le pnalty pour égaliser contre son ancienne équipe.
Sa joie fut cependant de courte durée puisque dans la minute qui suivit, l'Argentin fut prié de quitter le terrain à la suite d'un second carton jaune pour une faute sur Kljestan.
Avec Mbokani et Vargas qui venaient de monter au jeu, Anderlecht partit à l'assaut du but défendu par Stijn Stijnen. Mais le rouleau compresseur bruxellois ne parvint à aplatir définitivement l'asphalte défensif coulé par Jacky Mathyssen que dans les toutes dernières minutes de jeu.
Fernando Canesin centra à la 88 ème pour Suarez qui de la tête trouva le poteau du but anversois. Toutefois, le rebond tomba dans les pieds de Guillaume Gillet qui n'eut plus qu'à pousser le ballon au fond du but.
Au final, le Sporting a pris méritoirement les trois points, même si ce fut parfois laborieux. Il devra néanmoins montrer un tout autre visage à Moscou jeudi. Car le Lokomotiv, ce n'est pas le Beerschot.
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