Le RWDM et Théo Defourny héroïques au Bosuil !

Comment se remettre d'une gueule de bois européenne comme celle de l'Antwerp ? Après tout, même le FC Barcelone a paru un peu émoussé, mené jusqu'à la 80e avant une remontada en 10 minutes (3-2 score final). Et si le RWDM, bonne surprise de la saison, ce n'est pas le Barça, c'est un défi tout de même.

Une chose est sûre : cet Antwerp-là n'était pas en mode Europe, et malgré une possession de balle abandonné par le RWDM, le champion en titre ne crée... rien, envoyant sa première frappe via Balikwisha à la 26e minute.

Le RWDM se met à y croire, avec un schéma clair : des récupérations plutôt basses, un Sambu Mansoni intenable et un Xavier Mercier inspiré, à défaut d'être adapté à ce jeu en contre qu'il ralentit inévitablement. C'est cependant sa frappe un peu trop haute qui fait frissonner Butez en premier (30e).

Théo Defourny en star 

Les Molenbeekois tiennent bon, face à un Antwerp terriblement brouillon qui pénètre à peine dans le rectangle. Le meilleur homme sur la pelouse, c'est Mansoni, et en seconde période aussi, ses déboulés causent la panique. Mais le RWDM se tirera une balle dans le pied : Luis Segovia, si bon face au Cercle, concède un bête penalty.

C'est le début du "show" Théo Defourny. Face à Vincent Janssen, le portier molenbeekois plonge sur sa gauche et sort le coup de pied de réparation (62e). L'Antwerp semble piqué au vif, le RWDM ne peut plus que timidement sortir de sa moitié de terrain. Enfoncé, il commet une nouvelle erreur : Ilay Camara, à peine monté, fait tomber Wijndal.

Mais visiblement inspiré par Marcin Bulka, qui a réalisé le même exploit la veille à Monaco, Defourny... sortira le second penalty de Janssen, du même côté (75e). Et pour faire bonne mesure, Théo Defourny arrêtera encore une superbe volée du même Janssen, de plein jeu cette fois (80e). 

Le scénario semble tellement cousu de fil blanc qu'on se dit que le RWDM va même aller planter la banderille en contre, mais il ne faut pas trop en demander à des Bruxellois éreintés. Les corners anversois vont s'enchaîner, et le soulagement sera évident aux trois coups de sifflet : ce 0-0 a un goût de victoire.