Bruges rafle la mise et la raflera encore : 2025 pourrait encore être leur année (y compris chez les Diables)
Photo: © photonews
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Deux trophées à Bruges pour finir l'année : le Trophée Raymond Goethals pour Nicky Hayen, le Trophée Dominique D'Onofrio pour Joaquin Seys. Et il y en aura encore en 2025.
Nous l'avions écrit au moment de la révélation des trois nominés pour le Trophée Raymond Goethals : à nos yeux, Nicky Hayen était le lauréat idéal. Non pas que Vincent Kompany ne mérite pas une mention pour son travail au Bayern Munich, mais il n'y fait en réalité que le minimum attendu, tandis que Timmy Simons paie le fait de n'avoir obtenu ses bons résultats "que" avec Westerlo et Dender.
Hayen, lui, a réalisé le plus grand comeback de l'histoire des Playoffs en allant chercher le titre de champion avec le Club de Bruges. Et cette saison, après un début de saison en mode diesel, les Gazelles répondent encore présent : on l'a vu ce dimanche, Thorsten Fink l'a même reconnu, ce Bruges est l'équipe n°1 du championnat. En Europe, même chose : les Blauw & Zwart sont désormais bien placés pour aller chercher les barrages, malgré un tirage loin d'être facile.
Seys, futur des Diables Rouges ?
Joaquin Seys, lui, a été élu meilleur jeune de l'année, remportant le Trophée Dominique D'Onofrio, et on peut parier que le regretté coach du Standard aurait adoré le latéral droit du FC Bruges. Une véritable mobylette, excellent encore une fois dans le topper hier : les votes pour ces trophées avaient bien sûr été rendus bien avant, mais le Bruges-Genk de ce dimanche permet à cette rafle brugeoise de sembler 100% logique.
L'année 2024 se termine donc sur deux trophées brugeois. Tout un symbole - et le Club peut même encore passer les fêtes... en tant que leader, si Genk venait à perdre des points contre le RSCA dimanche prochain. Un scénario plausible. Cela conclurait en beauté une année durant laquelles les Blauw & Zwart seront irrésistiblement montés en puissance.
Et, spoiler alert : l'année 2025 commencera sur un trophée brugeois également. En janvier prochain, Hans Vanaken (qui d'autre ?) devrait soulever son troisième Soulier d'Or, lui qui a encore une fois éclaboussé la pelouse du Jan Breydel de sa classe contre Genk. Quand Vanaken est à ce niveau, personne n'est plus fort en Belgique, et il serait temps d'arrêter de se plaindre que le métronome du Club n'a jamais tenté le grand saut vers l'étranger : apprécions plutôt qu'il préfère devenir une légende chez nous plutôt que de faire une carrière anonyme à l'étranger comme certains autres (dont plusieurs sont revenus la tête basse).
Alors, après une année 2024 clairement teintée de bleu et noir, qu'en sera-t-il de 2025 ? On peut en prendre le pari : il faudra faire fort pour empêcher le bis repetita. Il n'aura manqué qu'une chose cette année écoulée pour que la fête soit totale à Bruges : que Domenico Tedesco montre un peu de respect à Brandon Mechele et Hans Vanaken (Joaquin Seys avait été appelé, mais s'est blessé). Maxim De Cuyper attend ses coéquipiers de pied ferme en sélection ; et qui sait, si un certain P.C. débarque à Tubize, les choses pourraient bien changer...
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