Club Bruges a oublié un profil crucial dans son recrutement
Photo: © photonews
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Le Club de Bruges tombe encore et encore dans le même piège : l'arrogance. Face au Beerschot, les hommes de Nicky Hayen ont rapidement mené 0-2 puis se sont mis à reculer, comme s'ils étaient invincibles.
Cela n'aurait pas été la même histoire si un joueur comme Ruud Vormer avait été sur le terrain. On se rappelle de ce que le capitaine de l'époque disait à la mi-temps d'un match lors duquel Bruges menait 2-0 contre Anderlecht : "Il faut continuer, il faut les tuer !".
Le Néerlandais n'aurait pas accepté ce qui s'est passé ce dimanche au Kiel. À l'époque du "Bayern Munich de Belgique", l'adversaire savait qu'aller chercher quelque chose était impossible quand le Club avait lancé la machine.
Denis Odoi avait pris ce rôle
Le Club n'a plus ce type de joueur dans ses rangs actuellement. Et c'est une qualité qui a été négligée lors du recrutement de nouveaux joueurs. Chaque grande équipe a besoin d'un joueur assez sûr de lui et expérimenté pour secouer le vestiaire s'il le faut.
La saison dernière, le Club avait encore Denis Odoi qui avait en quelque sorte pris ce rôle. Malgré sa personnalité assez posée hors des terrains, il osait parfois taper du poing sur la table. Aujourd'hui ? On le sait, Mechele et Vanaken ne sont pas de ce genre, et ce n'est pas à leur âge que cela changera.
Simon Mignolet est trop éloigné du jeu pour jouer un rôle actif à cet égard. Et le coach? Nicky Hayen s'est vraiment mis en colère à la mi-temps, mais une fois qu'il est de retour sur la touche, son impact est limité.
Ce n'est certainement pas la première fois. Contre le KV Malines et à Genk, Westerlo et Dender, le Club est également tombé dans le même piège. Souvent contre des adversaires que Bruges aurait dû prendre à la gorge sans les relâcher.
Hayen s'est plaint que son équipe commence souvent bien et prend le dessus, puis se relâche et permet à l'adversaire de revenir. Il envisage de faire des changements drastiques dès les prochains matchs pour stimuler la motivation. Mais le Club ne devrait-il pas investir dans un homme qui n'a pas peur de s'exprimer et de rappeler aux joueurs leurs tâches?
D'autres clubs ont des figures de ce genre dans le vestiaire : on pense à Jan Vertonghen à Anderlecht, Toby Alderweireld à l'Antwerp. Et si Thomas Meunier avait été l'homme qu'il fallait à cet égard pour le FC Bruges l'été dernier ?
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