Les ultras de Charleroi ne veulent plus de Bayat et préparent des actions pour réclamer "le départ de cette mafia"

Les ultras de Charleroi ne veulent plus de Bayat et préparent des actions pour réclamer "le départ de cette mafia"
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L'ambiance à Charleroi ne risque pas d'être au beau fixe dans les jours à venir. Ce samedi, pour la réception de Westerlo, les ultras carolos préparent de nouvelles actions.

Entre Mehdi Bayat et les supporters carolos, notamment les Storm Ultras qui en sont le noyau dur, c'est la guerre ouverte. Les résultats sportifs catastrophiques et la politique sportive de Mehdi Bayat semblent avoir rendu la fracture quasi-irréparable ces derniers mois.

L'élimination au Patro Eisden et les défaites des dernières semaines n'auront été que la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Après avoir mis la pression sur la direction durant tout l'été pour réclamer des transferts qui s'avèrent insuffisants sur le terrain, les Storm Ultras préparent des actions ce week-end.

Ainsi, lors de la réception de Westerlo, les Storm Ultras n'intégreront la T4, leur tribune habituelle, qu'à partir de la 12e minute - symbole du 12e homme qu'ils représentent. Ils appellent également les autres tribunes à suivre cette action de protestation.

Avant cela, c'est directement à la direction qu'ils s'en prendront, en se dirigeant avant le match vers la T1 pour "réclamer le départ de toute cette mafia". "Aucune volonté d'aller en T1 ou de forcer les grilles", précise le communiqué, ainsi qu'aucune volonté d'interrompre le match quel que soit le scénario. 

Depuis plusieurs semaines, les supporters carolos s'en prennent également nommément dans leurs communiqués à Mehdi Bayat mais aussi aux divers agents qu'ils accusent de gérer le club en sous-main : Mogi Bayat, bien sûr, mais aussi d'autres agents et acteurs du football qu'ils désignent comme de proches collaborateurs (William D'Avila, Nicolas Onissé, Samuel Zambelli, Thomas Buanec ou encore Karim Mejjati). 

Bref, l'ambiance n'est pas au beau fixe au Mambourg, et à moins d'un sacré redressement sportif, cela ne devrait pas s'améliorer de sitôt...

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