Pour Leander Dendoncker, Anderlecht doit s'inspirer de son équipe féminine : "Cela devrait être la norme"

Leander Dendoncker à Anderlecht, un prêt qui a rendu plus d'un supporter nostalgique, bien que le club était déjà sur le déclin au moment de son départ. Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. "Pour être honnête : je n'ai pas vraiment suivi Anderlecht ces dernières années. Sauf quand je venais de partir".

Il se souvient bien de l'époque sous René Weiler, lorsque malgré de fortes critiques, l'équipe a finalement remporté le titre et atteint les quarts de finale de l'Europa League. "À la fin de la saison, il n'y a qu'une chose qui compte et ce sont les trophées". 

Le manque de trophées récents est précisément un gros problème pour le club selon Dendoncker. "Cela fait déjà bien trop longtemps qu'aucun titre n'a été remporté ici. C'est bien entendu dans l'ADN d'Anderlecht et des supporters de jouer pour le titre chaque année. Et cela n'a pas été le cas depuis bien trop longtemps". 

Les RSCA Women sont devenues sept fois championnes d'affilée, c'est la norme

Dendoncker est l'homme pour rappeler au vestiaire d'Anderlecht quelle devrait être la norme à Anderlecht : "J'ai parlé aujourd'hui avec le délégué de l'équipe féminine, qui était déjà ici quand je jouais dans les équipes de jeunes. Les RSCA Women sont devenues championnes sept années de suite. C'est l'exemple qu'Anderlecht devrait suivre. Ces performances devraient servir d'inspiration pour l'équipe masculine".

Néanmoins, Dendoncker reconnaît qu'il n'est pas facile pour un club comme Anderlecht de maintenir une telle cadence, compte tenu de la concurrence. "C'est la norme que le club devrait fixer, mais c'est difficile si vous n'êtes pas Manchester City. Il y a toujours plus de concurrents".

Cependant, Anderlecht doit retrouver son cap : "L'attente de tout le monde est que nous soyons compétitifs. Les dirigeants visent également cela. Mais ce n'est pas quelque chose qui se règle du jour au lendemain. Cela prend du temps".