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L'Union Saint-Gilloise a partagé à Saint-Trond (0-0). Le manque de créativité reste problématique.
Après deux matchs assez poussifs offensivement (la défaite 0-1 contre le Slavia et la victoire 1-0 contre Charleroi suite à un penalty tardif), l'Union Saint-Gilloise avait à coeur de retrouver de l'allant à Saint-Trond. Les Trudonnaires semblaient sur papier une équipe friable défensivement avec 13 buts encaissés sur les 3 derniers matchs.
Sébastien Pocognoli déplorait tout de même les absences d'Alessio Castro Montes, Henok Teklab (out pour de longs mois) et Kevin Rodriguez. Cela profitait à Casper Terho, Guillaume François et Dennis Eckert Ayensa, tous trois de retour dans le onze.
L'Union se cherche
Malgré la bonne volonté des visiteurs, la première mi-temps a été très pauvre en occasions. Le seul danger digne de ce nom est venu des pieds de Guillaume François, qui fêtait sa première titularisation depuis le mois d'octobre dernier. Mais sa frappe, consécutive à une belle reconversion, était trop centrale pour inquiéter Leo Kokubo.
Le deuxième acte a mieux démarré avec une frappe enroulée de Charles Vanhoutte et un arrêt du bout des doigts d'Anthony Moris sur une tentative d'Ogawa en l'espace de deux minutes. Mais le match a finalement replongé dans sa léthargie.
Cela a permis à Saint-Trond de prendre confiance et de grandir dans la rencontre à l'approche du dernier quart d'heure. Avec deux occasions à la clef pour Adriano Bertaccini, dont un face-à-face bien géré par Anthony Moris.
Mais à force de s'enhardir, les Canaris ont eux-mêmes fini par laisser des espaces derrière. Ce dont n'ont pas réussi à profiter Promise David puis Mohamed Fuseini, pourtant isolé sur un centre de Casper Terho au second poteau.
La fin de match n'a été animée que par la carte rouge reçue assez sévèrement par Isaias Delpupo pour une intervention maladroite à la suite d'un contrôle trop long. Une phase brouillonne pour clôturer un match qui l'était tout autant.