Interview "Le stress, la peur de mal faire" : non, les Play-Offs 2 n'ont pas libéré les joueurs du Standard
Photo: © photonews
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Qu'est-ce qui peut bien justifier la prestation du Standard pendant 75 minutes, à Westerlo ? Pour Cihan Canak, la peur de mal faire est une raison, alors que ce sauvetage acquis sans passer par les play-downs aurait dû libérer les Rouches avant le sprint final.
Mais qu'est-ce qui a bien pu réveiller le Standard dans le dernier quart d'heure, à Westerlo ? Et surtout, qu'est-ce qui a bien pu encore endormir les Rouches à ce point pendant 75 minutes ? Après le partage, Cihan Canak levait une partie du voile.
"Nous avons eu du stress. Chez beaucoup, il y avait la peur de mal faire, davantage encore avec les supporters. Toutefois, on essaye de ne pas trop penser au contexte extra-sportif."
Le Standard a montré du caractère... enfin
Il est vrai que si le douzième homme liégeois manifeste (à raison) son mécontentement après la saison écoulée, la moitié de l'équipe du Standard est composée de joueurs qui n'ont pas encore fêté leur 23e anniversaire. Pour eux, cette situation est une première, et impressionne.
"Les voir quitter le stade fait mal, mais on les comprend. Nous ne sommes pas dedans depuis quelques matchs, c'est à l'image de notre saison. Cela nous a fait un choc, on ne voulait pas perdre ce match."
Toutefois, le message semble passé. En fin de match, le Standard est revenu dans la partie et a pu profiter d'un coup de casque de Laifis, pourtant fautif sur au moins deux buts campinois, pour arracher un point anecdotique, mais précieux sur le plan mental. "On joue pour l'honneur, la fierté du club, comme l'entraîneur nous l'a dit dans le vestiaire. On n'a rien lâché." Une petite victoire, déjà, pour ce Standard.
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